Les infrastructures logistiques des Comores sont peu nombreuses et vieillissantes. La plupart d’entre elles datent de la colonisation Française et ne bénéficiant que de très peu d’investissement public ou privé et peinent à respecter les standards minimums internationaux.

Chacune des trois îles disposent d’un aéroport proposant des vols inter-iles et régionaux, mais le seul proposant des vols long courrier est celui de Moroni qui est relié à l’Europe et à l’Afrique par des vols réguliers.

Chacune des trois îles est dotée d’un port pouvant recevoir des marchandises internationales mais seulement ceux de Moroni et Mutsamudu sont containérisés. En général les marchandises en direction de l’ile de Mohéli sont dépotées et dédouanées dans l’un des deux autres ports avant d’être rechargés sur des navires plus petits, ce qui accentue la précarité de ses habitants.

Les services logistiques de base (entreprises de transport, de location d’équipement ou d’entrepôts) sont très peu développés pour ne pas dire inexistant ; chaque entreprise privée se dote de sa propre flotte d’équipements et de ses propres locaux d’entreposage. La mise en commun de matériel est très peu fréquente.

La Direction Générale de la Sécurité Civile (DGSC) est un partenaire de longue date des agences des Nations Unies et s’est vu remettre un certain nombre d’équipement et d’entrepôts pouvant être mis à disposition de la communauté Internationale en cas de catastrophe naturelle.