Vue d’ensemble

Les Hydrocarbures sont gérés par la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH), qui est une société à capitaux publics créés par la loi N° 80-27 du mois de janvier 1980. Elle est sous la tutelle du Ministère des finances et du budget. Elle a pour objet d’importer, de stocker et de distribuer les produits pétroliers aux Comores. Elle est l’une des rares sociétés d’État qui apporte une contribution subséquente au financement du budget au titre des impôts (notamment la taxe unique) et des recettes de services.  

La société importe les différents produits hydrocarbures déjà transformé et les livre sur deux sites d’entreposage se trouvant à Moroni et Mutsamudu. La capacité de stockage correspond à environ deux mois de consommation et les livraisons se font tous les 45 jours. 

Le carburant est ensuite revendu à des sociétés privées, en général il y a autant de propriétaires que de stations.

Le nombre de station sur l‘archipel est de :

• 21 à Grande Comore
• 22 à Anjouan
• 4 à Mohéli

Il y a déjà des pénuries ponctuelles mais assez rares qui ne durent en général pas plus de deux semaines.

Les informations peuvent également être trouvés sur la page: http://www.mytravelcost.com/petrol-prices/ qui est mis à jour chaque mois.

4.1 Comores liste de contact du gouvernment

4.7 Comores liste de contact des hydrocarbures

Prix ​​du carburant

Les tarifs des carburants sont fixés par le gouvernement. Malgré la hausse des coûts d’importation, le prix est resté fixe depuis 2016.

Variations saisonnières

Transport de carburant

Le ravitaillement se fait approximativement tous les 45 jours, le bateau pétrolier qui ravitaille les Comores décharge 60 % de sa cargaison à Moroni et 40 % à Mutsamudu.

Mohéli est ensuite ravitaillé depuis l’un des deux autres dépôts avec un bateau tanker de 300,000 MT appartenant au gouvernement. Lorsque ce bateau est en panne ou maintenance, la Société Comorienne des Hydrocarbure doit affréter un bateau dans un pays voisin ce qui peut entrainer des délais de livraison.

Les sorties de carburant depuis les dépôts peuvent se faire gratuitement par des camions de la SCH, mais leur nombre étant limités, les revendeurs se sont équipés de leur propre flotte pour ravitailler leurs stations-services.

Le transport de Jet A1 depuis les dépôts principaux jusqu’aux dépôts aéroportuaires se font à l’aide de camions spéciaux dédiés à cet approvisionnement spécifique.

Importation et stockage

Normes et tests de qualité

La Société Comorienne des Hydrocarbures à son propre laboratoire de test qualité. Les différents hydrocarbures sont testés à chaque nouvelle livraison garantissant ainsi un standard de qualité élevé.

Les normes appliquées pour le stockage et le transport sont les normes ASTM (American Society for Technical Materials International), un certificat officiel est établi lors de chaque sortie de d’hydrocarbure des dépôts.

Les stations-services revendant du carburant au détail ne sont-elles que très rarement contrôlées et certaines d’entre elles sont accusées de couper le carburant avec de l’eau afin de générer de plus gros profits.

Avertissement : L'inclusion d'information sur une entreprise dans le LCA n’implique aucune relation commerciale entre le fournisseur et le PAM / Cluster Logistique et est utilisé uniquement comme un facteur déterminant des services et des capacités.

Le PAM / Cluster Logistique fait preuve d'une totale impartialité et n'est pas en mesure d'approuver ou de faire des commentaires sur le choix d'une entreprise en tant que prestataire de services de bonne réputation.

De même que les autres services logistiques, le secteur du transport routier aux Comores est sous-développé.

Mis à part une ou deux sociétés qui ont des flottes allant de 3 à 9 véhicules pour la plus importante, en général, les camions appartiennent à des individus qui sont à la fois propriétaire et chauffeurs. Les prix se négocient en fonction de la distance et du nombre de rotations. La plupart de ces camions ne dépassent pas les 10 MT.

Pour des raisons pratiques et administratives, les organisations humanitaires qui travaillent aux Comores passent par des transitaires qui contractent et mettent des camions à disposition en fonction des critères demandés.

La flotte des camions disponible est vieillissante et manque d’entretien, de plus aucun contrôle technique n’est nécessaire pour rouler ou immatriculer son véhicule aux Comores. Il est important de se déplacer et vérifier l’état des camions lorsque l’on travaille pour la première fois avec un propriétaire.

4.8 Comores liste de contact des transporteurs

Clause de non-responsabilité : L'inclusion d'informations sur les sociétés dans la LCA n'implique aucune relation commerciale entre le fournisseur et le PAM / Cluster Logistique, elle sert uniquement à déterminer les services et les capacités.

Remarque : Le PAM / Cluster Logistique fait preuve d'une totale impartialité et n'est pas en mesure d'approuver ou de faire des commentaires sur le choix d'une entreprise en tant que prestataire de services de bonne réputation.

Même s’il est très difficile d’obtenir des chiffres officiels, le chômage demeure un des problèmes majeurs aux Comores, notamment pour la jeunesse. Le salaire minimum d’environ 50,000 KMF par mois mais peu de personnes acceptent de travailler à ce prix. Cela est souvent dûau phénomène de la diaspora vivant en France qui envoie de l’argent régulièrement à leur famille restée au pays.

Le travail informel tient une grande place dans l’économie du pays, notamment dans le secteur de la construction et des travaux publiques.

La main d’œuvre journalière est disponible en grande quantité pour tout type de travail, de la main d’œuvre à l’ouvrier qualifié.

Deux acteurs se partagent le marché des télécommunications aux Comores. D’une part, l’acteur historique Hury (anciennement Comores Télécoms), dans lequel le gouvernement est encore actionnaire majoritaire, et Telma (Telecom Madagascar), arrivé sur le marché en 2016. Telma à une couverture réseau un peu plus étendue et propose une meilleure qualité de connexion internet, alors que Hury est sensiblement moins chère et plus repandu en termes d’abonnement.

L’accès aux cartes SIM peut se faire dans les boutiques officielles des deux sociétés après avoir présenté un justificatif d’identité, tandis que de nombreux revendeurs informels commercialisent les recharges de crédit.

L’institution étatique qui régule et règlemente les télécoms est l’ANRTIC (Autorité Nationale de Régulation des Technologies d’Information et de Communications), elle dépend du Ministère du transport, des postes et télécommunications. Une de ses principales fonctions est la protection des consommateurs ainsi que l’arbitrage d’éventuels litiges entre compagnies.

4.10 Comores liste des fournisseurs de services

Régulations des Télécommunications

Pour le moment, l’importation de matériel de télécommunication à but non commercial ne nécessite pas d’autorisation ni de taxe particulière. La délivrance de fréquences se fait auprès de l’ANRTIC.

Systèmes de télécommunications humanitaires existants

Les Nations Unies ont un système de télécommunication VHF en place sous la responsabilité d’UNDSS. Ce système couvre une grande partie de l’ile de Grande Comore et peut atteindre Mohéli et Anjouan grâce à un système de répéteurs.

Malgré la mise à disposition de ce réseau de communication, aucune application n'a été officiellement adoptée en tant qu'outil de sécurité commun des Nations Unies aux Comores et il n’existe par exemple, pas de système de suivi des véhicules.

Il n'y a actuellement aucune salle de radio SOC / UNDSS aux Comores. Une base radio est installée au bureau de l'UNDSS à Moroni et peut être utilisée en cas de nécessité.

Les fournisseurs de services internet (FAIs)

Les Comores ont récemment été connectées au câble EASSy (Eastern Africa Submarin System) garantissant une sécurisation renforcée des communications et des accès Internet haut-débit dans la région pouvant atteindre les 4Téra de bande passante. La connexion et la redistribution de la bande passante est gérée et redistribuée aux FAI par une société gouvernementale appelée Comores Câble.

La connexion internet est donc de bonne qualité, les deux opérateurs Telma et Hury proposent des forfaits individuels ou entreprises qui peuvent être personnalisés à la demande.

La connexion par fibre optique ou ADSL est seulement possible dans les capitales de provinces. Les villes secondaires doivent se contenter de la 4G ou 3G selon les endroits.

L’utilisation de VSAT n’est pas courante aux Comores, ils sont majoritairement utilisés par les agences des Nations Unies ou par certaines ambassades pour des raisons de sécurité et pouvoir communiquer avec leur siège avec des connections sécurisées. Il n’y a pas de compagnie proposant ce service au Comores, les VSAT doivent être commandés et contractés depuis un pays étranger ou directement sur leur site internet.

Opérateurs de téléphonie mobile

Les services mobiles sont généralement bons aux Comores. L’arrivé de la concurrence avec Telma a dynamisé le marché et de nouveaux services tels que la banque mobile et le service transfert d’argent se sont développés. De projets permettent le paiement direct aux vendeurs de certaines enseignes et le paiement de certaines factures telles que l’eau l’électricité, etc… devrait voir le jour sous peu.

Chacun des deux opérateurs possède ses propres pylônes. Après le cyclone Kenneth, les réseaux mobiles ont été restaurés et opérationnels dans les 24 heures dans les zones les plus touchées et la plupart des services n'avaient pas du tout été dérangés.

Le pays possède de très faibles capacités productives, marqué par un secteur industriel inexistant et un secteur agricole très peu performant. De fait, le marché local est très peu diversifié et les Comoriens sont dépendants de l’importation sur la quasi-totalité des produits consommés.

Selon la Banque Mondiale, en 2017, les Comores ont exporté 74 millions de dollars et importé 295 millions de dollars, ce qui s'est traduit par un solde commercial négatif de 221 millions de dollars.

Les quelques entreprises qui contrôlent le secteur de l’importation ne sont pas spécialisés dans un domaine particulier, ils importent aussi bien de la nourriture que des équipements ou des marchandises générales.  

Le fait que les ports ne puissent pas accueillir de gros navires et la quasi-inexistence de service logistique privés font qu’il est très difficile d’accroître l’offre si la demande augmente.

Tous ces facteurs réunis font que les prix des denrées alimentaires et articles de bases sont onéreux comparés aux prix des pays voisins et que les Comoriens se retrouvent dans une situation d’insécurité alimentaire et de grande vulnérabilité.

Pour réduire les risques d’inflations et de famine, l’Etat a créé sa propre société en 1982, l'Office national pour l'importation et la commercialisation du riz (ONICOR) ayant le monopole sur l'importation et la commercialisation du riz ordinaire. Sa mission est de contrôler le stock afin d'éviter les pénuries et de commander du riz de bonne qualité et pouvant être commercialisé à un prix fixé par l’Etat et acceptable pour les consommateurs. Une fois importé, le riz de l’ONICOR se retrouve sur le marché dans la plupart des commerces à un tarif fixe de KMF 400 / kg.

Page de lObservatoire de la complexité économique - MIT (OEC) (en anglais)): https://oec.world/en/profile/country/com/.

Clause de non-responsabilité : L'inclusion d'informations sur les sociétés dans la LCA n'implique aucune relation commerciale entre le fournisseur et le PAM / Cluster Logistique, elle sert uniquement à déterminer les services et les capacités.

Remarque : Le PAM / Cluster Logistique fait preuve d'une totale impartialité et n'est pas en mesure d'approuver ou de faire des commentaires sur le choix d'une entreprise en tant que prestataire de services de bonne réputation.