Catastrophes, conflits et déplacés 

Données issues de : 

• l’Analyse des données des dégâts et pertes des aléas survenus au Togo 2017-2020 (anpctogo.tg) 
• Le plan de contingence multirisques du Togo, Mars 2019 – février 2020 

Effets des saisons sur les capacités logistiques 

Capacités et Contacts pour les Interventions d’Urgence 

Gouvernment

L’Etat Togolais a mis en place sous l’égide de l’ANPC (Agence Nationale de la protection civile) des structures techniques qui collaborent dans le secours, l’assistance et l’appui logistique. Parmi les structures, on peut citer les Ministères chargés de la Protection civile, la Défense, l’Action sociale, l’Agriculture, l’Administration territoriale, la Santé, l’Eau et l’Assainissement, la Ville, l’Economie et les finance, et les Agences telles que l’ANASAP (agence nationale de salubrité publique). 

Il faut noter que  

Des outils permettent aussi de prendre des mesures de prévention, d’atténuation ou de préparation parmi lesquels : 

• La stratégie nationale de réduction de catastrophes (SNRRC) 
• Le système d’alerte précoce aux inondations 
• La base de données sur les catastrophes survenues au Togo 
• Le plan de contingence inter agence (PCIA) du Système des Nations Unis 

 Les sites des deux partenaires potentiels pour répondre à l’urgence et sécurité alimentaire sont respectivement ANPC et ANSAT ci-dessous les sites avec toutes les informations sur leurs mandants :  

https://anpctogo.tg/  

Pour plus d'informations sur les coordonnées du gouvernement, veuillez consulter le lien suivant:4.1 Togo Contacts des Structures Gouvernamentales

Communauté humanitaire 

Le ministère des Affaires étrangères tient une liste des ONG y compris les agences du Système des Nations Unies et des organismes humanitaires, ayant un signé un accord de siège avec le Togo. 

Liste des organisations non gouvernementales ayant signé un accord de siège avec le Togo 

Pour plus d'informations sur les coordonnées des agences humanitaires, veuillez consulter le lien suivant: 4.2 Togo Contactes Humanitaires

Restrictions d’importations / exportations 

Les denrées alimentaires soumises à restrictions d’importations et d’exportations figurent sur une liste positive, selon l’arrêté interministériel n° 031/MCIDSPPCL/MEF/MAPAH. Mais les ministères ont la liberté de restreindre ou élargir les importations et exportations de toutes denrées. Pour importer les denrées sensibles, une demande doit être faite auprès du Ministère du Commerce accompagnée des pièces suivantes : 

• Une lettre de demande adressée au Ministère du commerce 
• Une fiche attestant de la quantité du produit à importer ou à commercialiser par an et les quantités importées au cours des trois (3) dernières années 

• Une copie de l’autorisation d’importation signée par le ministre chargé de la production animale et halieutique pour toute importation d’animaux vivants et de denrées alimentaires d’origine animale et halieutique 
• Une copie de la carte unique de création d’entreprise en-cours de validité 
• Une copie de la pièce d’identité de l’opérateur économique en-cours de validité

Qualité des denrées alimentaires 

La réglementation impose des enrichissements en ce qui concerne les importations de sel, d’huile et de farine de blé. Mais il n’y a pas de réglementation spécifique sur la qualité sanitaire des denrées. Elle se doivent de répondre aux normes internationales, notamment le Codex Alimentarius ou les normes OMS. 

Le Laboratoire de l’Institut Togolais de Recherche Agroalimentaire est le laboratoire de référence pour les analyses des produits agricoles et agroalimentaires. Cependant, d’autres compétences existent, par exemple l’Institut National d’Hygiène (sur le volet microbiologique par exemple) ou le Laboratoire de l’ENSBANA. 

Documents accompagnant les marchandises importées 

Toute marchandise qui entre sur le territoire doit être accompagnée d’une facture (avec les précisions sur la valeur du transport et de l’assurance transport) et d’une liste de colisage. En fonction des points d’entrée et du type de denrées, les documents complémentaires suivants sont demandés : 

• Entrée via le port de Lomé : BESC ou Antaser 

• Produits alimentaires : Certificat phytosanitaire, Certificat de fumigation, Certificat de salubrité 
• Produits sensibles (appareils médicaux, médicaments, matériels de défense) : Une autorisation d’entrée délivrée par le ministère correspondant 
• Produits bénéficiant d’un régime d’exonération de droits de douanes : preuve de ce régime (Franchise ou Etat modèle A) 

Hormis la Franchise, les mêmes documents doivent être présentés dans le cas de marchandises en transit. 

Procédures d’exonération et d’obtention de l’Etat modèle A 

Les vivres destinés à la consommation locale sont accompagnés en plus d’une franchise encore appelée Etat modèle A : ce document est établi en interne en 5 exemplaires avec le visa de l’organisation demandeur, puis transmis au ministère des Affaires Etrangères qui appose son visa sur chaque exemplaire. L’ensemble des exemplaires avec les 2 visas sont transmis au transitaire pour les formalités douanières. 

Pour plus d'informations sur les services réglementaires et les coordonnées des laboratoires de contrôle qualité, veuillez consulter les liens suivants: 4.3 Togo Contacts des Laboratoires

The Togo Revenue Authority (OTR) has overseen collecting taxes, levies and customs duties since 2014. Under the supervision of the OTR's Commissioner-General, the Customs and Indirect Taxation Commission (CDDI) has responsibility, inter alia, for implementing customs legislation, regulations and procedures. The Law No. 2014-003 of 28 April 2014 containing the Customs Code is available on the OTR website here.

For contact information regarding government custom authorities, please see the links below:  

4.1 Togo Contacts des Structures Gouvernamentales

OTR website contact page

Reponse d'Urgence - Exonération des droits et taxes 

Régime régulier d’exemption (intervention non urgente) 

ADMISSION EN FRANCHISE 

Par dérogation aux articles 2, 3 et 6 du code des douanes, l’importation en franchise des droits et taxes peut être autorisée en faveur des envois destinés aux ambassades, aux services diplomatiques et consulaires et aux membres étrangers des organismes internationaux officiels siégeant sur le territoire douanier national. Les conditions d’application, ainsi que les listes des organismes internationaux officiels et des œuvres de solidarité sont fixées par décret. Ce décret peut subordonner l’admission en franchise à la condition de réciprocité de la part des pays étrangers et décider que les objets ayant bénéficié de la franchise ne peuvent être cédés à titre onéreux ou gratuit, ou affectés à d’autres destinations pendant un délai déterminé.

ADMISSION EN MAD 

L’admission des marchandises dans les magasins et aires de dédouanement, magasins et aires d’exportation ou dans les terminaux à conteneurs est subordonnée au dépôt par l’exploitant d’une déclaration sommaire ou d’un document en tenant lieu. Cette admission a pour effet de placer les marchandises sous la responsabilité de l’exploitant vis-à-vis de l’administration des douanes. Le délai de séjour des marchandises admises en magasin, aires de dédouanement et terminaux à conteneurs ne peut excéder trente (30) jours, sauf dispositions contraires. Lorsque les circonstances l’exigent, les autorités douanières peuvent porter à quatre- vingt dix (90) jours le délai visé. 

Procédure de demande de certificat d’exemption

Dédouanement  

Customs Clearance Document Requirements  

Transit Regime 

PROCEDURE DE DEDOUANEMENT A L’IMPORT 

• DOCUMENTATION : Retrait document et tracking pour avoir la précision sur l’ETA
• ECHANGE CONNAISSEMENT :  Obtention du BAD et vérification de la validation du manifeste (ATP) dans le GUCE
• DECLARATION : Lever la DDU dès que l’ATP est validée.
• FACTURATION : Lancer la demande de facturation : PAL – LCT OU TOGOTERMINAL – ANTASER Dès que toutes les structures émettrices d’une ligne de facturation ont émis leur facture, procéder au paiement du DFU.
• FORMALITES ADMINISTRATIVES DOUANIERES : Réception du BAE (bon à enlever) – demande – formalités brigade
• ENLEVEMENT : Passage scanner – visite s’il y lieu – protocole de sortie des camions.
• FORMALITE DES T1: (Si la cargaison est en transit)  

Port Network Map

Présentation du Port Autonome de Lomé 

Le Port Autonome de Lomé (PAL) arrive en 3ème position en Afrique de l’Ouest derrière ceux de Lagos et d’Abidjan en termes de trafic total de marchandise. Bien qu’une grande partie des volumes concerne les transbordements, le trafic en conteneurs est remarquable et connait une forte évolution. La grande force du PAL est d’être le seul port en eaux profondes de la sous-région avec 16,6m de tirant d’eau. Il peut ainsi accueillir les grands navires. Toutefois les deux quais vraquiers sont nettement plus petits et proposent moins de postes d’amarrage que les autres ports de la sous-région. Le Port Autonome de Lomé intègre une vaste zone franche et occupe un foncier important. Ceci permet aux entreprises de stocker voire transformer avant de dédouanement. Enfin, un grand avantage est sa position géographique qui lui permet d’atteindre rapidement les grandes agglomérations de la sous-région. 

 Site internet du port :  www.togo-port.net;  

Photo du Port 

Description aet contacts des entreprises clés 

Pour plus d’informations, la liste des entreprises partenaires du port.   

Pour plus d'informations sur les coordonnées du port togolais de Lomé, veuillez consulter le lien suivant: 4.4 Togo Contacts du Port 

Performance du Port

Le tirant d'eau du chenal est de 12 à 15 m et le port est rarement encombré.   

Les navires se voient accorder des postes à quai en fonction de leur date d'arrivée (premier arrivé, premier déchargé). Toutefois, une priorité est souvent accordée aux porte-conteneurs, aux navires Ro-Ro et aux petits navires. Les cargaisons humanitaires (navires affrétés) bénéficient également d'une priorité d'accostage sur demande avant l'arrivée.   

Le trafic de marchandises a explosé depuis l’aménagement du 3ème quai en 2015, passant de 9 millions de tonnes en 2015 à près de 26 millions de tonnes en 2020 soit une progression de l’ordre de 280%.  

Le Port Autonome de Lomé  réalise des performances remarquables avec un trafic en conteneurs en constante augmentation, notamment en 2020 et malgré la Covid-19. Entre 2019 et 2020, le trafic a augmenté de 15%, et ceci grâce notamment à Lomé Container Terminal (Terminal Investment Limited). Ce dernier a massivement investi dans le 3eme quai du port avec des équipements performants et de dernière génération. Le Port autonome de Lomé s’affiche comme premier port à conteneurs de la côte ouest africaine. 

Taux de déchargement et frais de manutention au terminal 

Le port de Lomé a fait appel à l’expertise de sociétés privées qui mettent à la disposition des opérateurs économiques et des chargeurs un parc d’engins. 

Ainsi la manutention des conteneurs est assurée par les sociétés : 

• TOGO TERMINAL pour les autres lignes maritimes  

• LOME CONTAINER TERMINAL (LCT) seulement pour les cargos de la ligne MSC  

La manutention du conventionnel est à la charge des sociétés : 

• LOME MULTIPURPOSE TERMINAL (LMT) 
• TERMINAUX CONVENTIONNELS DE LOMÉ (TCL) 

L’autorité Portuaire prend en charge elle-même en charge la manutention des hydrocarbures, du blé et du clinker. 

A partir de 2022, les conteneurs en transit seront préacheminés sur le port sec de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé. Les frais liés à ces opérations supplémentaires ne sont pas connus au moment de la publication de ce document. 

Les barèmes et redevances du Port Autonome de Lomé sont disponibles sur son site: https://www.togo-port.net/services-pal/bareme-des-redevances-lome-port/ 

Pour les charges de manutention, les tarifs de LCT sont également disponibles : Services-Fournis-par-LCT-new.pdf (lct-togo.com) 

Spécifications des Quais 

L’infrastructure portuaire comprend : 

• Deux digues (jetée Ouest-Contre Jetée Est) ayant permis de stabiliser un plan d’eau de 81 hectares ; 
• Une passe de plus de 18 mètres de profondeur ; 
• Le môle 1 offrant quatre (4) postes d’accostage pour les navires conventionnels ; 

• Le môle 2 qui est le premier ouvrage pour recevoir les porte-conteneurs (il dispose de deux postes à quai) ; 
• L’appontement pétrolier offrant un poste d’amarrage pour les pétroliers ; 
• Le quai minéralier offrant également un poste d’amarrage pour les navires minéraliers ;  
• Le troisième quai offrant deux postes d’accostage pour les portes conteneurs ; 
• La darse offrant trois postes d’accostage pour les porte-conteneurs ; 

• Un quai remorqueurs qui sert d’abri pour les pilotines et les vedettes de remorquage ; 

Equipements de manutentions 

Le port de Lomé a fait appel à l’expertise de sociétés privées qui mettent à la disposition des opérateurs économiques et des chargeurs un parc d’engins. 

Ainsi la manutention des conteneurs est assurée par les sociétés : 

• TOGO TERMINAL 

• LOME CONTAINER TERMINAL (LCT) 

La manutention du conventionnel est à la charge des sociétés : 

• LOME MULTIPURPOSE TERMINAL (LMT) 
• TERMINAUX CONVENTIONNELS DE LOMÉ (TCL) 

L’autorité Portuaire prend en charge elle-même, la manutention des hydrocarbures, du blé et du clinker. 

Formalités de douane 

Le SEGUCE-Togo est le guichet unique pour le paiement des formalités de douane. A l’arrivée du navire, un numéro DFU est émis et permet aux transitaires de payer l’ensemble des droits de douanes et taxes afférentes à l’opération. Le Port Autonome de Lomé, ainsi que LCT ont mis en place des systèmes de paiement en ligne. Tous ces dispositifs ont pour but de simplifier et accélérer les formalités douanières. 

Les marchandises en transit vers le Burkina Faso, le Mali et le Niger, sont soumis à des taxes supplémentaires payables directement auprès leurs représentations locales à savoir les chambres de commerce et les syndicats de transporteurs. Ces marchandises sont exemptées de droits de douane au Togo. Cependant, il existe un fonds de garantie de 0,25% de la valeur CAF qui doit être payé à toutes les destinations à partir de Lomé. 

Documents requis 

Les documents suivants (copie originale), mentionnés ci-dessus, doivent être joints à l'Etat Modèle A (pour les produits alimentaires et non alimentaires) :  

• Le document de transport (connaissement 

• BESC ou ECTN 
• La liste de colisage, si disponible  
• La facture commerciale ou l'attestation de valeur  
• Le certificat phytosanitaire  
• Le certificat sanitaire ou de non-radiation, si disponible  

• Le certificat de non-OGM, le cas échéant  
• Les certificats de donations  

Les documents ci-dessus doivent être transmis à l'agent de dédouanement le plus tôt possible. Le délai le plus court pour dédouaner est de 3 jours. 

Informations sur les différents terminaux 

MULTIPURPOSE TERMINAL 

La manutention du conventionnel est assurée par Lomé Multipurpose Terminal (LMT) et les Terminaux Conventionnels de Lomé (TCL). 

MANUTENTION DU GRAIN ET DU VRAC 

Le Port Autonome de Lomé réalise les prestations de manutention des grains et du vrac à partir des quais P1 à P4 du Mole 1.  

Espace de Stockage 

Les principaux espaces de stockage sont constitués par le parking, les entrepôts et les terre-pleins. 

Plus de 200 000 m² de terre-pleins permettent le stockage des marchandises et autres matériaux de constructions. 

115 000 m² de magasins couverts et entrepôts sont destinés à l’entreposage des marchandises à l’intérieur du port franc dont : 

• 4 magasins de 7 500m² chacun 
• Un magasin de 1 000m² pour les marchandises dangereuses 
• Un magasin cale de 5 000 m²

Le port de Lomé dispose de plusieurs parkings pour les camions et les véhicules d’occasion : 

• 600.000 m² de parking pour les véhicules  
• 20.770 m² permettant d’accueillir les camions pour le chargement à l’intérieur du port ; 
• 26.065 m², parking tampon pour les camions ; 
• Une aire de 30.000 m² est destinée au dépotage des conteneurs ; 

• Le Terminal du Sahel pour le stationnement des camions et véhicules en partance pour le Burkina-Faso, le Mali et le Niger.  

Arrimage des bateaux 

Les installations portuaires fonctionnent 24h/24 et 7jours sur 7.  

La Capitainerie du Port assure en continue la régulation du trafic, règle l’ordre d’entrée et de sortie des navires, ainsi que de tous les mouvements de navigation dans le port. Elle dispose à cet effet d’outils performants d’aide à la navigation comprenant un service radar, des phares, des balises, des bouées d’approches et un système AIS qui permet la surveillance des voies d’eau navigables et la gestion du trafic maritime 

Le remorquage équipé de vedettes porte-amarres, de pilotines et de puissants remorqueurs. 

Hinterland Information 

La construction réussie de routes de contournement de la ville de Lomé facilite l'acheminement rapide des marchandises depuis le port, principalement vers l'arrière-pays. Les routes du corridor togolais, de Lomé à la frontière avec le Burkina Faso, sont toutes asphaltées et en bon état, avec un entretien régulier. Il n'y a pas de retard pendant les saisons des pluies. Il n'y a pas de pénurie de camions car la capacité est suffisante.  

Il est à signaler la convention de répartition des allocations des marchandises, d’où 2/3 pour le pays destinataire et 1/3 pour le pays en transit en import et export.  

Sécurité au Port 

Le dispositif de sécurité du port comprend : 

• Un corps spécial de sécurité qui contrôle les accès à l’installation portuaire et assure la patrouille sur toutes les zones d’activités du port ; 
• Le contrôle des accès au Port par des vignettes pour les véhicules et les badges magnétiques pour les personnes ; 
• Les caméras de surveillance ; 
• Le scanning des conteneurs. 
• La Sureté Portuaire qui contrôle l’entrée et la sortie des personnes et des véhicules. 

Ce dispositif de sécurité répond aux exigences du Code International pour la Sûreté des Navires et des Installations Portuaires (Code ISPS).  

Des informations clés sur l'aéroport peuvent également être trouvées sur: http://worldaerodata.com/

Les agences en charge de l’aviation 

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) : elle a pour rôle de mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière d’aviation civile. A ce titre, l’ANAC négocie les accords internationaux, élabore la stratégie en matière d’aviation civile et de transport aérien. Elle assure la gestion des droits de trafic issus des accords aériens signés par le Togo. Elle a notamment la charge de la gestion du patrimoine foncier affecté à l’aviation civile et à ce titre contrôle la conformité des aéroports et aérodromes, certifie les compagnies aériennes, délivre les permis d’exploitation aérienne, immatricule les aéroclubs, etc. Tous les formulaires et procédures de demande sont disponibles sur le site internet de l’ANAC 

L’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) : elle assure le contrôle des espaces aériens de ses pays membres à savoir Benin, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, République Islamique des Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo. Le site internet de ASECNA apporte davantage d’informations sur les attributions de l’agence. 

Les aéroports et aérodromes 

Le Togo dispose de deux aéroports internationaux : 

• L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) : inauguré en 2016, cet aéroport s’affiche comme un hub régional avec un potentiel d’accueil de plus de 2 millions de passagers par an.  
• L’aéroport de Niamtougou a également une visée internationale, cependant, il a aujourd’hui une portée nationale et régionale. Il est en cours de réhabilitation avec pour objectif le prolongement de la piste de 2500 à 3000m, la construction de la clôture du périmètre de l’aéroport et le renforcement de la chaussée d’atterrissage. 

La Société Aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) est chargée de la gestion de ces deux aéroports internationaux, de leurs exploitations et de leurs développements. La SALT est une société d’économie mixte à caractère industriel et commercial avec un capital réparti entre l’Etat Togolais et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo. Elle est créée et organisée par le décret N°86-85/PR du 20 Mai 1986. 

Plus d’information sur site. Accueil - AÉROPORT INTERNATIONAL GNASSINGBÉ EYADÉMA www.aeroportdelome.com.  

Les services annexes au niveau de l’aéroport pour manutention et assistance aéroportuaire :  

Société Togolaise de Handling (STH) 

Servair Togo (Lomé Catering) 

Pool Pétrolier 

MRS (CORLAY TOGO SA) 

Les compagnies aériennes 

Seule ASKY, compagnie panafricaine, a établi sa base au Togo.  

Pour plus d'informations sur les contacts des agences gouvernementales et des sociétés aéroportuaires, veuillez consulter les liens suivants: 

4.1 Togo Contacts des Structures Gouvernamentales

4.5 Togo Airport Companies Contact List 

 Le Togo possède trois corridors routiers qui desservent les ports de Lomé et les pays de la sous-région. 

• La Route Nationale RN1, Lomé-Cinkansé, à destination du Burkina Faso, tronçon du corridor Lomé-Ouagadougou long de 975 km dont 746 en territoire togolais. Il est aussi appelé la route Communautaire CU9 selon la classification de réseau routier communautaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMEOA) 
• La route Lomé - Hillacondji à destination du Bénin et Lomé-Aflao à destination du Ghana, qui composent l’axe Aflao-Hillacondji, long de 52,5km.  

• La route communautaire CU19 de l’UEMOA, Nyamassila -Bagou -Goubi-Kambolé -Balanka - Frontière Bénin, longue de 180 km 

Matrices des distances 

Sécurité routière 

Les agents de police et de gendarmerie sont chargés de la sécurité routière. Sur des trajets de longues distances, la loi interdit de conduire plus de 4h sans repos. Elle impose aussi un maximum de 8h de conduite par 24h. 

Les limitations de Vitesse pour les véhicules affectés au transport de marchandises : 

• 50km / h : pour les camions chargés et transportant des matières dangereuses d’un poids supérieur à 12T en agglomération 

• 60km / h : pour les camions chargés transportant des matières dangereuses d’un poids supérieur à 12 T hors agglomération 
• 90km / h : pour les camions chargés transportant des marchandises d’un poids supérieur à 10 T hors agglomération 

Les équipements de sécurité : 

Dans les cas généraux, tout véhicule doit être munis de triangle de signalisation, boite à pharmacie, extincteur, roue de secours, réflecteurs et lampe-torches. Les camions et les remorques doivent avoir également 2 feux gabarit rouge de forme triangulaire et visibles à 150m à l’arrière, 2 feux blancs de forme non triangulaire et, pour les camions de plus de 6m de long, il faut des bandes réfléchissantes de couleur orange sur les côtés. 

Charges à l’essieu et postes de pesage 

Classification des Routes et Types de Revêtements 

Classification des routes 

Selon le Décret n° 68-155/CAB/PR/MTP/DGTP du 20 Août 1968 et l’Arrêté n°005/MEPT du 26 Janvier 1989, le réseau routier classé comprend : 

• Les routes nationales revêtues : 1 793 km soit 15,4% du linéaire total 
• Les routes nationales non revêtues : 1 294 km soit 11,1% du linéaire total 

• Les pistes rurales classées et ordinaires : 6 802 km soit 58,2% du linéaire total 
• Les voiries urbaines (VU) : 1 783 km soit 15,3% du linéaire total 

Etat des routes 

Les routes revêtues sont en bon état. 

Trafic routier 

Il est attendu que les échanges annuels sur le corridor Lomé-Cinkassé progressent, entre 2012 et 2032, de 2,77 à 6,87 millions de tonnes, contre 1,65 à 1,99 millions de tonnes sur le tronçon Lomé-Aflao, et de 0,55 à 0,86 millions de tonnes sur le tronçon Lomé-Hilacondji.  

Obstacles et ponts 

Il n’y a pas d’obstacles particuliers, mais la faille d’Aledjo représente un risque pour les camions dans la ville de Kpewa à 5km de Bafilo dans la région de Kara.