1 Profil du pays
Information générique
GENERALITES
Djibouti, en forme longue la république de Djibouti (en arabe : جمهورية جيبوتي, Jībūtī ; en somali : Jabuuti et Jamhuuriyadda Jabuuti ; en afar : Gabuutih Ummuuno) est un État de la Corne de l'Afrique, situé aux confins de l’Afrique et de l’Asie, à l’extrémité méridionale de la mer Rouge avec un débouché sur le golfe d’Aden. Il est limitrophe de la Somalie (Somaliland) au sud-est, de l'Éthiopie au sud et à l'ouest, de l'Érythrée au nord et a, au travers du détroit Bab-el-Mandeb, une frontière maritime avec le Yémen.
D’une superficie d’environ 23 669 Km², la République de Djibouti dispose de 372 km de côtes et d’un espace maritime d’environ 7 200 Km2. Placé sur l’une des voies maritimes les plus empruntées du monde, la République de Djibouti bénéficie d’une position géostratégique incontestable à la croisée de trois rifts. Son relief est en grande partie constitué de roches volcaniques et soumis à une importante activité tectonique, à la sécheresse et des perturbations cycloniques occasionnelles de l'océan Indien.
Dans la sous-région, la République de Djibouti est au carrefour du monde arabe, de l’Asie et de l’Afrique ; ce qui lui confère un rôle stratégique de premier plan. Ce rôle de liaison entre le continent africain et les pays de la péninsule arabique est par ailleurs renforcé par l’appartenance du pays aux instances régionales telles que la ligue Arabe, l’IGAD (Intergovernmental Authority on Development) et la COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa).
Ci-dessous quelques informations pratiques :
-
Jours ouvrables : La semaine commence du dimanche au jeudi (les vendredis et samedis sont fériés)
-
Indicatif téléphonique Djibouti (+253)
-
Fuseau horaire UTC + 3 {heure de l'Afrique de l'Est}
-
Devise : 1 USD équivaut à 177 francs djiboutiens (DJF) (le taux de change est statique).
-
Langues officielles : Le français et l'arabe sont les langues officielles de Djibouti.
-
Électricité : L'alimentation électrique varie de 220 à 240 volts AC à 50 Hz et est extrêmement chère à Djibouti.
-
Météo : Le temps à Djibouti est souvent humide et chaud pendant les étés (d'avril à septembre) avec des températures allant de 23 à 45 degrés et modérées d'octobre à décembre ; les pluies sont rares et peuvent provoquer des crues soudaines vers mai et novembre
-
Permis de conduire : On ne peut conduire à Djibouti qu'avec un permis de conduire national ou international accepté par les autorités locales. Djibouti est un pays où l'on conduit à droite avec des limitations de vitesse strictes pour les zones urbaines et rurales. Les conditions routières et les habitudes de conduite sont difficiles à Djibouti, c'est pourquoi les nouveaux conducteurs sont priés d'être vigilants à tout moment.
POPULATION
La population Djiboutienne estimée en 2022 à un peu plus d’un million d’habitants, comprend trois grandes composantes : la population urbaine, la population rurale et la population nomade. Les deux tiers vivent à Djibouti-ville. Elle est également caractérisée par une proportion importante de population étrangère ; les réfugiés seuls sont estimés à 3,2% de la population totale du pays.
Années |
Population totale |
Djibouti ville |
Ali Sabieh |
Dikhil |
Tadjourah |
Obock |
Arta |
2009 |
818 159 |
475 322 |
86 949 |
88 948 |
86 704 |
37 856 |
42 380 |
2010 |
841 067 |
488 309 |
87 962 |
90 636 |
89 971 |
39 056 |
45 134 |
2011 |
864 617 |
501 598 |
88 987 |
92 356 |
93 362 |
40 293 |
48 021 |
2012 |
888 827 |
515 199 |
90 024 |
94 109 |
96 880 |
41 570 |
51 046 |
2013 |
913 714 |
529 119 |
91 073 |
95 894 |
100 530 |
42 887 |
54 210 |
2014 |
939 298 |
543 369 |
92 134 |
97 714 |
104 318 |
44 246 |
57 516 |
2015 |
965 598 |
557 959 |
93 207 |
99 569 |
108 249 |
45 648 |
60 966 |
2016 |
992 635 |
572 898 |
94 293 |
101 458 |
112 329 |
47 095 |
64 562 |
2017 |
1 020 429 |
588 199 |
95 392 |
103 383 |
116 561 |
48 587 |
68 306 |
2018 |
1 049 001 |
603 873 |
96 503 |
105 345 |
120 954 |
50 126 |
72 199 |
2019 |
1 078 373 |
619 933 |
97 628 |
107 344 |
125 511 |
51 715 |
76 241 |
2020 |
1 108 567 |
636 392 |
98 765 |
109 381 |
130 241 |
53 354 |
80 434 |
2021 |
1 139 607 |
653 264 |
99 916 |
111 457 |
135 149 |
55 044 |
84 777 |
*INSTAD (estimations)
https://www.presidence.dj/page/presentation-generale
.
Les langues officielles (le français et l'arabe) sont utilisées en particulier pour l'éducation et l'administration tandis que l'afar et le somali dites « langues nationales » sont les principales langues de la vie quotidienne.
Depuis l'installation d'une base militaire des États-Unis en 2002, l'anglais est plus présent.
Deux groupes ethniques prédominent :
- Le groupe Issa qui représente 50% de la population et parle le somali
- Le groupe Afar qui représente environ 40% et parle la langue afar.
On dénombre également quelques Arabes et Européens.
CLIMAT
Le pays se caractérise par un climat de type semi-désertique avec des températures très élevées variant en moyenne entre 30°C en janvier et 45°C en juillet, à l’exception des régions montagneuses et côtières. L’année est partagée en deux saisons. Une saison relativement fraîche d’octobre à avril (la moyenne des températures tournant vers 26°C) et une saison chaude de mai à septembre (la moyenne des températures étant de 37° avec des pointes de plus de 45°). Les précipitations sont faibles (moyenne annuelle inférieure à 180 mm) et irrégulières. Il existe toutefois des zones où la pluviométrie est plus élevée, à savoir des zones situées en altitude, avec des précipitations annuelles atteignant en moyenne 3 000mm. A l’intérieur du pays, les eaux de surface sont rares en dehors du lac Abbé (à la frontière avec l’Ethiopie) et le lac salé d’Assal.
https://www.presidence.dj/page/presentation-generaleDjibouti est l’un des pays au monde les plus exposés au changement climatique. Les projections indiquent que le pays devrait connaitre une augmentation des températures, un accroissement de l’aridité, des précipitations plus faibles et une augmentation du niveau de la mer.
ECONOMIE
Après l’accession du pays à l’indépendance en 1977, l’économie djiboutienne a d’abord eu de faibles performances économiques avant de connaître une reprise importante, depuis 2000, avec une croissance de 5-7% par an, à partir de 2010.
Le produit intérieur brut par habitant est de l'ordre de 3 200 euros/an (estimation 2008) largement au-dessus de la moyenne africaine.
L'économie djiboutienne est très largement dépendante de son secteur tertiaire (82 % du PIB). La principale activité industrielle est le port de Djibouti, et maintenant son extension à Doraleh. En 2015, l'utilisation des ports djiboutiens par l’Éthiopie enclavée génère d'importantes ressources (80 % des importations et exportations éthiopiennes passent par Djibouti en 2015). Le pays est pauvre en activités industrielles (15 % du PIB) et surtout agricoles (3 % du PIB).
Pour ses besoins alimentaires, Djibouti s'approvisionne auprès de ses voisins (Éthiopie, Somalie et Yémen) et, pour ce qui est des produits manufacturés, principalement de la France.
L'État est le principal employeur du pays, mais le pays connaît officiellement un très important taux de chômage (70 % des actifs).
Outre de nombreuses ambassades, Djibouti accueille depuis son indépendance en 1977 la plus grande base militaire française dans le monde, depuis 2002 la seule base américaine en Afrique continentale, la première base militaire du Japon à l'étranger depuis la Seconde Guerre mondiale, installée en 2011, une base militaire italienne depuis 2012 et une base chinoise depuis 2017. Des contingents espagnol et allemand sont présents sur les sites français, les Allemands ayant toutefois quitté le site en 2021. Un accord est signé en 2018 pour une base saoudienne mais elle ne s'est pas concrétisée. Des demandes russes et iraniennes sont rejetées.
Ces bases militaires assurent des recettes importantes au pays sous forme de loyers rapportant, en 2017, 128 millions d'euros soit 3 % du PIB.
Le pays reçoit également une assistance internationale. La France apporte une aide économique au pays et participe à de nombreuses infrastructures, dont le lycée Joseph-Kessel dans le centre de Djibouti en 1991.
La République de Djibouti possède l’unique caisse d’émission (Currency Board) sur le continent africain, et ce depuis 1949. Le taux de change fixe de la monnaie nationale par rapport au dollar américain n'a pas changé depuis. Au cours de sa longue existence, la performance et la singularité de ce régime n’ont jamais été remises en cause.
Trois quarts des Djiboutiens vivent avec moins de trois dollars par jour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Djibouti
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
La République de Djibouti est divisée en cinq collectivités décentralisées régionales : régions d’Ali Sabieh, de Dikhil, de Tadjourah, d’Obock et d’Arta dotées de la personnalité morale, de droit public et de l’autonomie financière.
Elle s’administre librement par l’intermédiaire des Conseillères et de Conseillers Régionaux élus au suffrage universel direct.
La ville de Djibouti est dotée d’un statut particulier conformément à la loi n°122/AN/05/5èmeL. Elle est administrée par un Conseil de commune composé d’une Assemblée délibérante, d’un Président et d’un vice-président. Elle comprend 3 communes : les communes de Ras–dika, de Boulaos, et de Balbala.
Région d’Ali – Sabieh
Cette région située au Sud- Est de la République de Djibouti occupe une superficie de 2400km2 avec une population estimée à 99 916 habitants en 2021. Les perspectives de développement de cette région reposent principalement sur les activités liées à l’exploitation des matériaux de construction (cimenterie), et le développement de l’industrialisation, pierre taillée, marbre etc…
Région de Dikhil
La région de Dikhil avec une superficie de 7200km2 et avec une population estimée à 111 457 habitants en 2021, est située au Sud-Ouest de la République de Djibouti. Surnommée la ville de l’Unité, cette dernière bénéficie des retombées du commerce frontalier. La spécificité de la Région est l’agriculture maraîchère.
Région de Tadjourah
Située au nord de Djibouti, cette région a une superficie de 7300km2 et une population totale qui s’élève à 135 149 habitants en 2021. La Ville Blanche se démarque d’une part par la détention d’un savoir-faire exceptionnel qui date de génération en génération, dans le cadre de la fabrication des produits artisanaux et d’autre part par l’exportation du sel à travers le monde extérieur qui constitue une des activités la plus ancienne de la région.
En raison de la proximité avec l’Ethiopie, Tadjourah possède des infrastructures modernes dont notamment un nouveau port et un corridor reliant la ville blanche à l’Ethiopie (Tadjourah / Balho). L’une des activités les plus prospères dans cette région est celle du tourisme et de la pêche avec un fond marin riche en crustacés, poissons etc.
Région d’Obock
Située au Nord-Est de la République de Djibouti sur le littoral occidental du détroit de Bab-el-Mandeb, Obock couvre une superficie de 5700km2 avec une population estimée à 55 044 habitants en 2021. La région se caractérise par le développement du tourisme notamment ses plages et ses infrastructures hôtelières.
Région d’Arta
Située au Centre de la République de Djibouti, avec une population estimée à 84 777 en 2021 et d’une superficie de 18km2, cette région se distingue des autres régions du pays par la possession d’un relief hors de commun et d’une plage avec un fond marin exceptionnel. La région abrite un observatoire qui suit les flux sismiques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Djibouti
Generic Information:
Wikipedia information on Djibouti
Economist Intelligence Unit Information on Djibouti*
(*note - this is a paid service)
Humanitarian Info:
UNOCHA Information on Djibouti
Facts and Figures:
Wolfram Alpha Information on Djibouti
1.1 Contexte humanitaire
Classé parmi les pays les moins développés selon l’indice de développement humain (170/187), Djibouti est une terre de forts contrastes. Avec un climat aride, le pays subit de manière récurrente de longues périodes de sècheresse qui affectent les populations vulnérables à travers le pays, et principalement en zones rurales. Le manque de pluies des dernières années décime en effet les troupeaux ainsi que les zones de pâturage et pousse les populations à un exode rural. Environ 60% de la population réside ainsi à Djibouti-ville, sa capitale.
Cet exode augmente la dépendance des populations urbaines vis-à-vis de l’extérieur, en particulier de l’Ethiopie, pour la satisfaction des besoins primaires : l’alimentation dont plus de 90% est importée, mais également l’énergie ou l’eau potable.
Les opportunités de revenus limitées et fluctuantes, du fait d’un taux de chômage de 60 %, et les prix élevés de la nourriture de base et de l’eau potable ont réduit les mécanismes d'ajustement des ménages et le moindre choc externe a donc un impact dévastateur.
Selon la dernière phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), environ 285 000 personnes seraient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë sévère (Phase 3 de l’IPC [Crise] et Phase 4 de l’IPC [Urgence]) entre juillet et décembre 2023. Ce chiffre, qui comprend environ 185 000 personnes en phase 3 de l’IPC (crise) et 100 000 en phase 4 de l’IPC (urgence), représente environ un quart de la population du pays et est près de 50 pour cent plus élevé sur une base annuelle.
La forte prévalence et la gravité de l’insécurité alimentaire aiguë ainsi que la détérioration de la situation de la sécurité alimentaire sont principalement dues à l’impact persistant d’une sécheresse grave et prolongée, qui a affecté les moyens de subsistance entre fin 2020 et début 2023, et a entraîné une réduction du cheptel d’environ 50 pour cent en raison de décès généralisés, limitant gravement les revenus et la disponibilité des produits de l'élevage pour les ménages pastoraux.
La République de Djibouti reste l’un des pays les plus stables dans la sous-région et, accueille actuellement 31 438 réfugiés et demandeurs d’asile originaires d'Éthiopie, de Somalie, d'Érythrée et du Yémen, ainsi que des centaines de milliers de migrants en provenance des pays voisins. L’afflux de population a mis à rude épreuve les infrastructures de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène de Djibouti, entraînant des épidémies récurrentes de maladies d’origine hydrique dans tout le pays.
https://reliefweb.int/report/djibouti/djibouti-operational-update-octobre-2023
https://reliefweb.int/report/djibouti/giews-country-brief-djibouti-07-august-2023
https://www.usaid.gov/humanitarian-assistance/djibouti
https://www.unicef.org/djibouti/r%C3%A9ponse-humanitaire
Ci-dessous quelques chiffres clés du rapport 2022 de l’ONU
https://djibouti.un.org/sites/default/files/2023-05/UNCT%20Annual%20Report%202022_final_0.pdf
Catastrophes, Conflits et Migration
Catastrophes naturelles |
||
---|---|---|
Type |
Se produit |
Commentaires / Détails |
Sècheresse |
Oui |
En octobre 2022, environ 72 000 personnes, dont 29 000 enfants, avaient besoin d’une aide humanitaire en raison de la sécheresse. |
Tremblements de terre |
Oui |
En 2023, Djibouti a connu 4 tremblements de terre de faible amplitude, ce qui est supérieur à la moyenne de 1,34 tremblements de terre par an dans le pays. Sur la base des données remontant à 1950, nous pouvons supposer que Djibouti est frappé par 0,11 tremblement de terre par mois.
|
Epidémies |
Oui |
Les maladies telles que le paludisme, le sida, la tuberculose, la dengue et le choléra, consomment des ressources considérables. |
Températures extrêmes |
Oui |
Pendant la saison sèche (mi-avril à fin août), la température moyenne est d'environ 40 degrés. |
Inondations |
Oui |
Les inondations et les tsunamis relatifs font de Djibouti l’un des pays non insulaires à haut risque. Au moins 8 personnes sont mortes dans des inondations soudaines à Djibouti le 21 avril 2020. 18 000 ménages (environ 110 000 personnes) ont été touchés dans la ville de Djibouti et sa banlieue de Balbala |
Infestation d’Insectes |
Oui |
En janvier 2020, la baisse des températures due aux pluies continues enregistrées et à la régénération de la végétation (pâturages terrestres et aériens) ont favorisé une invasion massive, destructrice et persistante de criquets pèlerins. Plus de 80% des 1 700 exploitations agropastorales réparties sur 23 sites de production du pays et près de 5 000 hectares de pâturages ont été infestés de criquets pèlerins |
Glissements de terrain |
Oui |
Les glissements de terrain sont particulièrement fréquents sur les nouvelles routes, les voies ferrées ou sur des pentes raides, surtout en temps de pluies abondantes |
Éruptions volcaniques |
Oui |
Le volcan Ardoukoba est entré en éruption en 1978 pendant une semaine après qu'un tremblement de terre ait créé une fissure de 1,8 m. D’autres volcans existent, entre autres Boina, Garbes, Manda-Inakir et Tiho |
Hautes vagues |
Oui |
Trente-quatre migrants sont morts le 12 avril 2021 après le chavirage de leur embarcation surpris par de hautes vagues et une météo peu clémente au large de Djibouti (selon une Source de l’OIM) |
Feux de brousse |
Oui |
La région de Djibouti-ville et la plaine côtière Djibouti-Loyada subissent une pression ... Il peut également être accentué par les feux de brousse. |
Vents violents |
Oui |
En saison chaude (vers la mi-juin à août), Djibouti a été quelques fois affecté par des vents ou tourbillons de sable poussiéreux qui réduisent parfois la visibilité à environ 50 m. Ça s’appelle « Khamsin ». |
Autres commentaires |
|
|
Problèmes d’origine humaine |
||
Guerre civile |
Non |
|
Conflit international |
Non |
|
Personnes déplacés internes |
Oui |
Environ 6,086 personnes déplacées internes et 1,506 migrants ont été recensés en septembre 2022 |
Réfugiés présents |
Oui |
En 2023, plus de 31 438 réfugiés et demandeurs d’asile originaires d'Éthiopie, de Somalie, d'Érythrée et du Yémen |
Mines terrestres / Munition non explosées UXO |
Oui |
Bien que Djibouti ait été déclaré « pays sans mines », les frontières entre Djibouti et la Somalie et entre Djibouti et l’Éthiopie ne sont pas très indiquées, et il peut s’y trouver des mines terrestres non explosées. De même, quelques mines ont été repérées également dans les districts d’Obock et Tadjourah dans le nord du pays, et Ali Sabieh, dans le sud du pays |
Autres commentaires |
La menace terroriste existe. Des attentats peuvent être commis à tout moment. |
Effets saisonniers sur les capacités logistiques
Effet saisonnier sur le transport |
||
---|---|---|
Type de transport |
Période |
Commentaires / Détails |
Transport routier primaire |
N/A |
Aucun effet saisonnier |
Transport routier secondaire |
Mars -Septembre
|
Les routes secondaires sont durement touchées dans tout le pays pendant la saison des pluies. |
Transport ferroviaire |
Avril - Juin |
Le nouveau chemin de fer entre Djibouti et Addis-Abeba est opérationnel depuis janvier 2018. Il s’agit du premier chemin de fer électrifié à écartement standard du continent construit avec les normes et la technologie chinoises. La ligne à écartement 1 435 mm, électrifiée à 25 kV 50 Hz, remplace l’ancienne voie ferrée à écartement métrique, hors d'usage depuis 1917. |
Transport aérien |
N/A |
Un vent de sable, le KHAMSIN, soufflant d’ouest en et durant 50 jours (juillet/août), réduit la visibilité jusqu’à 500m. |
Transport fluvial |
Juin – Aout |
Durant le Khamsin (un vent poussiéreux déchiré) il devient difficile de naviguer sur la mer Rouge de Djibouti à Tadjourah et Obock. |
Effets saisonniers sur le stockage et la manutention
|
||
---|---|---|
Type d’activités |
Période |
Commentaires / Détails |
Stockage |
Mai - Octobre |
Pendant la saison chaude, un stockage prolongé peut entraîner une infestation des produits. Il est conseillé de surveiller de près le ratio de marchandises stockées pendant la période mentionnée, sinon de procéder à une fumigation. |
Manutention |
Mai - Octobre |
En raison des températures élevées pendant cette période, la performance des travailleurs, surtout vers midi, est faible. Ainsi, pour des performances meilleures/maximales, les travailleurs prennent une pause pendant ces heures. |
Autres |
|
RAS |
Capacités et contacts pour les interventions d’urgence dans le pays
Grâce au Dispositif mondial de réduction des effets des catastrophes et de relèvement (GFDRR), dont l’administration est assurée par la Banque mondiale, le gouvernement de Djibouti (GoD) s’emploie à répondre à la nécessité de renforcer ses capacités d’évaluation et d’information des risques et des vulnérabilités aux catastrophes naturelles.
Le Plan d'organisation des Secours « Plan ORSEC » créé par décret du 23 mars 1985 est sous la responsabilité directe du Ministre de l'Intérieur qui assure la coordination de la prévention et la gestion des catastrophes.
En 2004, est créé au sein du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation une Direction en charge de la protection civile regroupant l’ensemble du personnel des sapeurs-pompiers et avec comme missions entre autres « l’organisation générale des secours (ORSEC) et la lutte contre les catastrophes de toute nature ».
En 2006, un cadre institutionnel de gestion de risques et de catastrophes est défini avec la mise en place de :
- Du Comité Interministériel de gestion des risques et des catastrophes (CIGRC), présidé par le Premier Ministre, chargé de la coordination de l’action gouvernementale ;
- Du Comité Technique Intersectoriel de gestion des risques et des catastrophes (CTIGRC) ;
- Du Secrétariat Exécutif de Gestion des Risques et des Catastrophes (SEGRC), instance permanente chargée de réaliser des évaluations de la vulnérabilité des populations aux risques de catastrophe, de promouvoir la prévention, la préparation et la mitigation à tous les niveaux, de coordonner les opérations de secours lors du déclenchement du Plan ORSEC et d’effectuer une évaluation des dommages causés par les catastrophes.
En 2012, l’Agence Nationale de la Météorologie voit le jour. L’observation, l’analyse, l’étude et la prévision du temps, du climat en vue d’assurer la sécurité des personnes et des biens dans le domaine de la météorologie et de la climatologie font partie de ses missions fondamentales.
Le Centre d’études et de recherche de Djibouti (CERD) réorganisé en 2013, a déjà mis en place un fichier central d’inventaire des dommages et des pertes, permettant ainsi aux autorités publiques de quantifier systématiquement les dommages et les pertes subies après une catastrophe naturelle.
https://www.journalofficiel.dj/texte-juridique/loi-n19-an-13-7eme-l-portant-reorganisation-du-centre-detudes-et-de-recherche-de-djibouti/[AM1] [SD2]
.
L'armée djiboutienne n'est absolument pas mobilisée dans la gestion des catastrophes naturelles, ni dans la sécurité environnementale du pays.
Communauté Humanitaire
L’Equipe-pays des Nations unies (UNCT) à Djibouti est composée de 12 agences signataires du Plan-Cadre des Nations unies pour l’Aide au Développement 2018-2022 (PNUAD) étendu à 2024. Elle compte aussi 12 autres entités onusiennes qui ont souhaité rejoindre l’UNCT ces dernières années en raison de leur intérêt pour la mise en œuvre de programmes dans le pays. L’UNCT est menée par le Coordonnateur résident qui assure la coordination générale des agences opérant dans le pays, avec l’appui de son bureau, et rend compte au Secrétaire général des Nations unies.
Pour plus d’informations sur les coordonnées de l’Agence humanitaire de Djibouti, veuillez consulter la liste des contacts de Djibouti : 4.2 Liste de contacts des Agences Humanitaires de Djibouti
[AM1]Tried locating the below snipped image on this link but seems I can't see it. Is this the source?
[SD2]Please see source of the image in the document link below from United Nations Office for Disaster Risk Reduction (UNDRR).
https://www.undrr.org/media/79081
1.2 Agences de régulation et de contrôle qualité
ARMD - Autorité de régulation multisectorielle de Djibouti
Créée auprès de la Présidence de la République, l’Autorité de Régulation Multisectorielle de Djibouti est chargée de la régulation des activités exercées sur le territoire national dans les secteurs suivants :
- Télécommunications, technologies de l’information et de communication ;
- Les énergies renouvelables et non renouvelables, les gaz ;
- Et tout autre secteur dont elle aura la charge.
Elle a notamment pour mission d’assurer la concurrence et le bon fonctionnement des marchés, de mettre en œuvre les lois, décrets, arrêtés pris par le législateur ou l’Autorité réglementaire, imposant des obligations ou accordant des droits aux opérateurs économiques, et d’assurer le respect de ces lois et règlements.
DPFZA - Djibouti ports and Free Zones Authority
L'Autorité des ports et des zones franches de Djibouti est le régulateur des ports, des zones franches et des professions de transport connexes de Djibouti. Elle investit également à travers sa filiale GHIH (Great Horn Investment Holding) dans des projets d'infrastructures majeurs du pays ; Il a déjà investi plus de 1,1 milliard de dollars au cours des huit dernières années dans la construction de ports, de zones de libre-échange... etc.
L'Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti a été créée par le décret modifié n°2003-0207/PRE du 9 octobre 2003 (prévoyant que l'Autorité de la Zone Franche de Djibouti devient l'Autorité des Ports et des Zones Franches) de Djibouti.
DPFZA a pour mandat de :
- Promouvoir les Ports et Zones Franches de Djibouti en tant que plateforme commerciale et logistique ;
- Établir un environnement favorable aux affaires avec un cadre juridique axé sur les affaires
- Réglementer les ports et zones franches
- Investir dans les infrastructures, les transports et l'énergie à travers sa branche d'investissement GHIH (Great Horn Investment Holding)
ANRCB - Autorité Nationale, de Coordination, de Régulation et de Contrôle en matière de Sécurité et Sûreté Nucléaires, Radiologiques, Chimiques et Biologiques
L’Autorité Nationale assure au nom de l’Etat, le contrôle de la sécurité et sûreté radiologiques, nucléaires, chimiques et biologiques pour protéger la population et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires, chimiques et biologiques conformément à la loi n°107AN/20/8ème portant création de l’Autorité Nationale de Sécurité et de Sûreté Nucléaires, Radiologiques, Chimiques et Biologiques.
A ce titre, nul ne peut entreprendre une activité ou une pratique impliquant des sources de rayonnements ionisants, s’il n’est pas titulaire d’une autorisation délivrée par l’Autorité Nationale ;
Tout Ministère, Etablissement public ou privé devra notifier à. l’Autorité Nationale l’importation ou l’exportation de matières nucléaires, chimiques ou biologiques aux fins d’obtention d’une autorisation conformément aux prescriptions de la loi 102/AN/20/8ème et 106/AN/20/8ème L relative à la sûreté radiologique et nucléaire, à la sécurité nucléaire et à l’application des garanties.
Comité national multisectoriel pour la promotion, la régulation et la réglementation du commerce extérieur
Le Comité a pour mission de réfléchir sur une série de thématiques en lien avec la promotion, la régulation et la réglementation du commerce extérieur. Il a un rôle consultatif pour :
- Identifier les défis rencontrés par les opérateurs économiques, les promoteurs et les investisseurs sur le marché extérieur et proposer des mesures adéquates ;
- Analyser les données commerciales imports et exports des biens et services ;
- Examiner les chaînes et processus d’importation et de l’exportation ;
- Réaliser des études de prospection des marchés régionaux et internationaux ;
- Mener une diplomatie commerciale pour garantir des sources d’approvisionnement en période de crises exogènes.
- Proposer toutes autres mesures pour la promotion, la régulation et la réglementation du commerce extérieur.
ADN - Agence Djiboutienne des Normes et de la qualité
Créée le 14 janvier 2021, L’Agence Djiboutienne des Normes et de la Qualité est rattachée au Ministère du Commerce. C’est l’organisme national de référence en matière d’élaboration des normes.
A ce titre, elle est chargée notamment :
- De l’élaboration et d’homologation des normes ;
- De la certification de la conformité aux normes ;
- De la promotion des normes et de la démarche qualité auprès des administrations publiques, parapubliques et des organisations du secteur privé ;
- De l’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité ;
- Du raccordement des laboratoires d’étalonnage au système international de métrologie ;
- Du suivi de la coopération avec les organismes internationaux et les comités spécialisés dans les domaines de la normalisation et de la qualité ;
- De la conduite des études relatives à la normalisation et de l’élaboration des propositions de mesures visant à améliorer la qualité des produits et services et respect des normes ;
- De la diffusion des informations et de la documentation sur les normes et la qualité ;
- De toute autre mission qui pourrait lui être confiée par le Gouvernement, dans le domaine des normes et de la qualité.
Commission de Régulation des Partenariats Public Privé - PPP
La Commission de Régulation des PPP est une Autorité Administrative Indépendante jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière, placée auprès de la Présidence de la République.
Dans le cadre de la passation des PPP, la Commission de Régulation des PPP a pour missions :
- De recueillir et trancher toute contestation déposée par un soumissionnaire évincé avant la signature du contrat par l’Autorité Contractante ;
- De trancher les contestations relatives à l’acceptation d’une offre spontanée en méconnaissance des conditions et critères prévues à l’article 33 de la Loi n°186/AN/17/7ème L relative aux Partenariats Public-Privé formulées par tout concurrent de l’opérateur ayant soumis l’Offre Spontanée.
Dans le cadre de l’exécution des Contrats de PPP, la Commission de Régulation des PPP est chargée de :
- Rechercher des éléments de droit ou de fait en vue de proposer aux parties au Contrat de PPP une solution amiable et équitable aux différends relatifs à l’exécution des contrats passés en application de la loi n°186/AN/17/7ème L relative aux Partenariats Public-Privé avant saisine éventuelle des juridictions nationales ou mise en œuvre éventuelle du recours à l’arbitrage ;
- Trancher les différends entre les usagers et le Partenaire relatifs à l’exécution du contrat avant saisine éventuelle des juridictions nationales.
Il appartient à la Commission de Régulation des PPP de :
- Proposer toute évolution de la réglementation applicable aux PPP après avis de l’Unité PPP placée auprès du Ministère en charge de l’Economie et des Finances ;
- Préparer la partie du rapport d’évaluation de la Politique PPP portant sur l’évaluation de l’exécution des PPP, prévu à l’article 13 de la Loi n°186/AN/17/7ème L relative aux Partenariats Public-Privé.
AAC - Autorité de l’Aviation Civile
https://djibaviationcivile.com/
L'Autorité de l'Aviation Civile (AAC), créée conformément à la Loi n°108/AN/10/6èmeL du 10 janvier 2011, est un établissement public administratif, rattaché au Ministère de l’Equipement et des Transports en République de Djibouti. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique aéronautique nationale, notamment de la règlementation et de la supervision de l'aviation civile, en matière de sécurité, de sûreté, de la protection de l’environnement et d'économie. Son objectif est de veiller au développement sûr, ordonné et efficient de l'aviation civile en République de Djibouti.
Cette création a répondu au souci du gouvernement Djiboutien de mettre son aviation civile au standard de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui préconise la cession de la gestion de l’aviation civile à des organismes autonomes à l’image de ce qui se fait déjà dans plusieurs pays environnants.
À cet effet, l'Autorité de l'Aviation Civile (AAC) est chargée :
- D’assister le Gouvernement dans la définition et la conduite de la politique aéronautique nationale en tenant compte des besoins du pays mais aussi des normes et des conventions internationales ;
- D’exécuter la politique de l’Etat en matière d’aviation civile ;
- D’élaborer et de gérer le programme national de sécurité et le programme national de sureté de l’aviation civile, en collaboration et en coordination avec les parties concernées,
- D’établir la réglementation, en suivre l'exécution et l'évolution en élaborant les amendements appropriés ; comme responsable du contrôle et de la coordination de l'application de la réglementation nationale et des conventions internationales ratifiées par la République de Djibouti quant à la sécurité aérienne et à la sureté de l’aviation civile et de l'efficacité du transport aérien ;
- De définir des doctrines concernant le recrutement, la formation et l'emploi des personnels techniques, chargés d'assurer la régularité et la sécurité du trafic aérien, d'organiser et d'assumer la formation aéronautique ;
- D’assurer la supervision et la certification des organes et du personnel aéronautique de la navigation aérienne, notamment :
- Des exploitants aériens,
- Des organismes de sûreté et de sécurité aérienne,
- Des organismes de gestion des espaces aériens et des aéroports,
- Des organismes de maintenance des avions,
- Des aéronefs,
- Des personnels techniques d’entretien et des navigants aériens.
- De superviser la fourniture de l'assistance météorologique ;
- De superviser la fourniture de service de la navigation aérienne ;
- De participer à tous travaux et négociations à caractère international concernant l'aviation civile, d'assister et conseiller le Gouvernement dans la négociation des accords internationaux ;
Commission Nationale de l'Assurance Maladie
La Commission a pour mission entre autres :
- De statuer sur les propositions de régulations de la politique de remboursement des soins de santé proposées par la CNSS et nécessaires à l’équilibre budgétaire du système d’assurance maladie.
Observatoire National de la Qualité des Enseignements et Apprentissages
Il s’agit d’un organe de veille, de régulation, d’appréciation des déterminants pour un pilotage efficace de la qualité. Il constitue également un cadre de réflexion et d’analyse des données relatives à la question de l’éducation de qualité.
L’observatoire constitue un véritable laboratoire d’analyses et de recherches pédagogiques et didactiques visant l’amélioration des pratiques d’enseignement.
Ses missions principales se résument comme suit :
- Mener des études prospectives, scientifiques conformes aux normes internationales et visant à orienter les actions en faveur de l’évolution de la qualité des enseignements-apprentissages ;
- Élaborer et promouvoir des stratégies de mise en place d’indicateurs pertinents pour l’évaluation et le suivi de la qualité ;
- Faire des recommandations et propositions d’amélioration en faveur de la promotion de la qualité.
CNC - Commission Nationale de la Communication
Autorité administrative indépendante, la Commission Nationale de la Communication a pour mission de conseiller et de soumettre au gouvernement et aux institutions publiques ses avis et recommandations afin :
- D’assurer le respect de la loi, en matière de liberté de presse et de droit à l’information ;
- De veiller au respect du pluralisme de l’information et de l’accès équitable des partis politiques aux médias, ainsi qu’aux syndicats et aux organisations reconnues ;
- De défendre la dignité humaine et la vie privée ;
- De sauvegarder la paix civile ;
- De protéger l’enfance et l’adolescence ;
- De veiller au respect de la déontologie et de l’éthique professionnelle ;
- De valoriser le patrimoine culturel du pays, dans toute sa richesse et sa diversité, ainsi que son environnement
Dans sa mission de régulation, la Commission Nationale de la Communication propose des sanctions en cas de manquements observés, vis-à-vis des textes en vigueur, aux Radios et Télévisions publiques et privées, ainsi qu’aux distributeurs et opérateurs de réseaux câblés ou satellitaires. Après mise en demeure, ces sanctions peuvent aller de la suspension de l’autorisation d’émettre, à la réduction de la durée de la licence, jusqu’à son retrait pur et simple et la réaffectation des bandes de fréquences à un autre opérateur.
Commission Nationale des Marchés Publics
Au titre de sa mission de régulation, la Commission Nationale des Marchés Publics est chargée de :
- Proposer, sous forme d’avis, de proposition ou de recommandation, toute mesure législative ou réglementaire de nature à améliorer le système des marchés publics, dans un souci d’économie, de transparence et d’efficacité ;
- Conduire les réformes et la modernisation des procédures et des outils de passation des marchés publics ; élaborer, promouvoir et s’assurer de la mise en œuvre, par l’ensemble des acteurs du système, de dispositifs éthiques et de pactes d’intégrité visant à proscrire la corruption ; étudier les incidences des marchés publics sur l’économie nationale ;
- Initier la rédaction et valider, en collaboration avec les ministères techniques compétents et les organisations professionnelles, les textes d’application relatifs à la réglementation des marchés publics, notamment, les documents-types et les cahiers des clauses administratives et techniques générales ;
- Diffuser la réglementation et garantir la publicité de l’information sur les procédures de passation des marchés publics, en procédant à la publication, dans ses propres supports d’information, des avis d’appels d’offres nationaux et internationaux, des résultats des attributions, des montants et délais d’exécution des marchés ;
- Veiller, par ses avis et recommandations, à l’application de la réglementation, des procédures relatives à la passation des marchés publics ainsi que des documents standards, et contribuer à la promotion d’un environnement transparent favorable au jeu de la concurrence ainsi qu’au développement des entreprises de droit djiboutien et de compétences nationales stables et performantes ;
- Initier toute investigation relative à des irrégularités ou des violations à la réglementation commises en matière de marchés publics, et saisir les autorités compétentes de toute infraction constatée ; à ce titre, la Commission Nationale des Marchés Publics peut faire mettre l’action publique en mouvement, sans préjudice de toute action civile ou administrative qui pourrait être engagée ;
- Faire réaliser des audits techniques et/ou financiers en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre de la réglementation en matière de passation, d’exécution et de contrôle des marchés ; dans ce cadre, la Commission Nationale des Marchés Publics commande, à la fin de chaque exercice budgétaire, un audit indépendant sur un échantillon aléatoire de marchés, transmet aux autorités compétentes les cas des violations constatées de dispositions réglementaires et établit des rapports périodiques sur l’exécution des marchés sur la base des enquêtes et audits réalisés dont elle assure la publication et qu’elle transmet également aux autorités compétentes ;
- Recevoir les réclamations relatives aux irrégularités en matière de procédure de passation des marchés publics, et les soumettre au Comité de règlement des différends placé auprès d’elle, ainsi que tout recours à l’effet de statuer sur toute violation de la réglementation des marchés publics, à défaut de conciliation entre les parties ; recevoir les réclamations relatives à l’exécution des marchés publics dans le cadre d’une procédure de règlement amiable ; sanctionner les personnes physiques ou morales qui auront contrevenu à la réglementation applicable en matière de passation ou d’exécution de marchés publics par des exclusions temporaires et/ou des pénalités pécuniaires ; tenir et publier la liste des entreprises exclues des marchés publics ;
- Participer à l’élaboration des normes, des spécifications techniques et des systèmes de management de la qualité applicables aux marchés;
- Générer/collecter toutes documentations et statistiques relatives aux procédures de passation, d’exécution ou de contrôle des marchés publics ; à cet effet, la Commission Nationale des Marchés Publics reçoit des administrations contractantes copies des avis, autorisations, procès-verbaux, rapports d’évaluation, marchés et de tout rapport d’activité dont elle assure la bonne tenue et la conservation dans les archives relatives aux marchés ;
- Evaluer périodiquement les procédures et pratiques du système de passation des marchés publics, et initier des actions correctives ou préventives de renforcement des capacités et du cadre professionnel y afférent ; contribuer à la programmation et à l’organisation de la formation initiale et continue des acteurs publics du système de passation des marchés publics en relation avec les centres et écoles de formation spécialisés, au niveau national, régional et international, afin de promouvoir la mise en place de filières spécialisées ;
- Proposer des programmes d’information et de sensibilisation des acteurs économiques (opérateurs privés nationaux) sur la réglementation des marchés publics, en vue d’accroître leurs capacités ;
- Participer aux réunions internationales ayant trait aux marchés publics, et entretenir des relations de coopération avec les organismes internationaux agissant dans ce domaine ;
- Transmettre au Président de la République, et au conseil des ministres, un rapport annuel de ses activités assorti de toutes recommandations susceptibles d’améliorer l’efficacité et la fiabilité du système de passation, d’exécution et de contrôle des marchés publics.
Banque Centrale de Djibouti[AM1] [SD2]
La Banque Centrale a pour mission générale de veiller à la stabilité de la monnaie nationale et au bon fonctionnement du système bancaire et financier. Elle exerce seule le privilège d’émettre les billets de banque et les pièces de monnaie métalliques en francs.
La Banque Centrale est l’agent financier de l’État pour toutes ses opérations de caisse et de banque. Elle tient gratuitement dans ses livres le compte courant du Trésor National.
La Banque Centrale effectue la supervision du système bancaire et financier ainsi que des intermédiaires agréés. A ce titre, elle procède aux contrôles sur pièces et sur place de tout établissement bancaire et financier agréé et édicte toute réglementation ou instruction en la matière.
Dans le cadre de sa mission de surveillance et de régulation du système bancaire et financier national, est habilitée à prendre toutes mesures qu'elle jugera nécessaires contre le blanchiment d’argent.
Pour plus d'informations sur les coordonnées du gouvernement, veuillez consulter les informations suivantes : Le personnel du siège saisira ici un lien vers la section 4.1 Liste des contacts du gouvernement.
Laboratoires d’analyses
Il faut dans certains cas faire des analyses qualité de certains produits pour valider leur importation à Djibouti ou tout simplement pour s’assurer de la qualité et des propriétés des produits thérapeutiques ou Alimentaires.
Offre publique
Laboratoire Central du Bâtiment et de l’Equipement (LCBE)
Le LCBE est chargé d’une mission de service public, dans le domaine de l’ingénierie de laboratoire et de contrôle de conformité des ouvrages de construction. Dans ce cadre, il est le seul organisme public habilité, contre rémunération, à conduire les actions suivantes :
- Réaliser le contrôle de conformité des ouvrages de construction par l’exécution de prestations relatives aux activités de laboratoire du BTP ;
- Constituer le support technique de l’Etat pour la production réglementaire, normative et les évaluations techniques expérimentales relatives aux ouvrages de construction ;
- Procéder, à la demande des juridictions, à l’arbitrage et aux expertises techniques entrant dans le champ de ses compétences.
- Le LCBE est chargé, en particulier, des missions suivantes :
- La réalisation des études d’ingénierie de laboratoire, des études géotechniques et des études de conception et de définition des matériaux préalablement à tout projet de construction ;
- La réalisation des essais d’agrément des matériaux et matériels proposés pour la construction des ouvrages ;
- Le suivi et le contrôle de la qualité des matériaux et leur mise en œuvre au cours de l’exécution des travaux.
- Les domaines de compétences du LCBE sont :
- Les structures et Bâtiments ;
- Les infrastructures de transport ;
- Voiries et réseaux d’assainissement.
Le LCBE est l’organisme public habilité à contrôler les matériaux et fournitures de construction, importés ou fabriqués en République de Djibouti, et à délivrer un certificat attestant leur conformité aux normes Djiboutiennes des fournitures et matériaux de construction visées par le Décret n°89-133/PR/MTPL, en date du 29 Octobre 1989, définissant les normes des matériaux de construction applicables en République de Djibouti.
Laboratoire d’analyse des sols et des eaux.
Rattaché au ministère de l’Agriculture de l'Eau, de la Pêche, de l'Elevage et des Ressources Halieutiques, le Laboratoire d’analyse des sols et des eaux est chargé :
- Des études de pédologie générale ;
- Des études et des recherches des ressources édaphiques ;
- De l’établissement des programmes annuels et pluriannuels d’études détaillées des sites à vocation agricole ;
- Des études spécifiques concernant l’usage des sols ;
- Du contrôle de l’évolution de la qualité des sols et des eaux des puits et forages ;
- De l’analyse des constituants chimiques des eaux souterraines et de surface pour les besoins humains, des animaux, industriels et urbains ;
- De l’analyse des éléments nutritifs et autres constituants minéraux et chimiques importants à la croissance des plantes ;
- De l’étude du comportement de la plante en fonction des qualités des eaux et des sols ;
- De l’élaboration de toutes les cartes des bassins versants, des pentes, de la climatologie, des sols à l’échelle appropriée et les cartes d’occupation des sols ;
- De l’interprétation de chaque sol et échantillon d’eau et de leurs usages futurs (agricoles, industriels, urbains…) ;
- De l’évaluation des ressources en sols de toute la République de Djibouti ;
- De l’assistance technique nécessaire à la vulgarisation des techniciens agricoles ;
- De la lutte contre l’érosion ;
- De la détermination des sites menacés par la désertification et des moyens de lutte ;
- Du suivi, des populations phytosociologiques ;
- D’apporter son concours technique et actif :
- Au service de l’Agriculture et des Forêts dans le cadre des politiques de conservation des sols et du choix des types et doses d’irrigation aussi bien que dans les quêtes auprès des jardins administratifs et privés
- Au service de l’Élevage et des Pèches en ce qui concerne l’assistance technique à la gestion des pâturages, zones à mettre en défense
- Au service du Génie rural dans le cadre de l’hydraulique pastorale et des analyses des eaux ;
- À l’Institut supérieur d’Études et des Recherches scientifiques et techniques pour les analyses de ses échantillons d’eau et de sol ;
- Au service d’Hygiène et d’Épidémiologie, à la direction des Travaux publics, à la Régie des Eaux, aux agriculteurs privés et à tous les propriétaires fonciers qui font la demande.
Laboratoire National d’Analyses Alimentaires (LANAA)
Placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, de l'Eau, de la Pêche, de l'Elevage et des Ressources Halieutiques, le Laboratoire National d’Analyses Alimentaires a pour mission d’effectuer les analyses microbiologiques et physico-chimiques dans le cadre du contrôle officiel et de l’autocontrôle conformément à la réglementation nationale en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Il a également pour rôles et missions :
- D’appuyer les services vétérinaires lors des contrôles officiels ainsi que la Direction de la Pêche ;
- De réaliser les analyses microbiologiques physico-chimiques dans le cadre des autocontrôles exigés par la réglementation nationale en matière de sécurité sanitaire des aliments ;
- D’améliorer la qualité des produits djiboutiens destinés à l’export (produits de la pêche, bétail …) et à la réexportation ;
- De protéger la santé des consommateurs djiboutiens grâce à l’analyse des produits mis sur les marchés djiboutiens et destinés à la consommation humaine ou animale.
L’accréditation du laboratoire LAANA selon la norme ISO/CEI 17025-2017 démontre sa capacité à produire des résultats d’essais, d’analyses ou d’étalonnages, justes et fiables.
Laboratoire de géochimie du CERD
Le laboratoire de géochimie a été créé en 1979 et est rattaché à l’Institut des Sciences de la Terre du CERD (Centre des Etudes et de Recherche de Djibouti).
Il a pour mission de réaliser des analyses physico-chimiques et bactériologiques des eaux potables, industrielles, usées et naturelles, tout en garantissant la confidentialité, l’indépendance et la qualité attendues par les clients. Son champ d’intervention couvre aussi bien les analyses des roches, sels, sédiments et les tissues animales pour la recherche, l’environnement et la santé. Nos techniciens, ingénieurs et chercheurs forment les étudiants des universités et les jeunes en phase de recherche d’emploi.
Le LGC joue un rôle principal dans la gestion des ressources en eau, en assurant le suivie de la qualité des eaux des forages de la république de Djibouti. Mais il est également une plateforme analytique pour les autres laboratoires du CERD. De ce fait, le LGE est une référence nationale en matière d’analyse.
Pour plus d’informations sur les coordonnées des services réglementaires et des laboratoires de contrôle qualité, veuillez consulter les liens suivants 4.1 Liste de contacts du gouvernement et 4.3 Liste de contacts des laboratoires et des sociétés d'essais de qualité.
[AM1]The picture below has no credits, kindly include source.
1.3 Information douanière
http://www.douanes.dj/index.php/en/
https://www.dpcs.dj/TFBPCS/cusLogin/login.cl
La Direction Générale des Douanes et Droits Indirects est l’une des régies financières relevant du Ministère du budget.
Pour obtenir les coordonnées des autorités douanières gouvernementales, veuillez suivre le lien ci-dessous : (Voir section 4-1 contact gouvernement)
Réponse d’urgence
Remarque : Cette section contient des informations liées et applicables aux périodes de « crise ». Ces instruments peuvent être activés lorsqu’une urgence est officiellement déclarée par le gouvernement. Lorsque cela se produit, le gouvernement définit généralement un processus simplifié pour importer des marchandises affranchies de droits et de taxes.
Description des Accords / Conventions |
Ratifiés par Djibouti ? (Oui / Non) |
---|---|
Membre de l’OMD (Organisation Mondiale des Douanes) |
Oui, le 19 mars 2008 |
Convention de Kyoto Révisée Annexe J-5 |
Non |
Accord Modèle OCHA |
Non |
Convention Tampere (relative à la fourniture de ressources de télécommunication pour l'atténuation des catastrophes et les opérations de secours) https://treaties.un.org/pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=XXV-4&chapter=25&clang=_fr
|
Non |
Accords régionaux – Union douanière
|
Oui IGAD (Intergovernmental Authority on Development) créée en 1996 avec 8 états membres
COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) qui comprend 21 états africains crée en 1994 et ratifié par Djibouti le 31/10/2000 https://www.comesa.int/?lang=fr
Accord du 1er juin 1981 pour la promotion, la protection et la garantie des Investissements entre les États membres de l’Organisation de la Conférence Islamique ; entré en vigueur le 23 septembre 1986.
Accord unifié de 1982 pour l’investissement des capitaux arabes dans les États arabes.
Quatrième Convention ACP – CEE (Lomé IV) de 1989, entrée en vigueur le 1er mars 1990
Charte sur un régime d'entreprises industrielles multinationales (EIM) dans la zone d’échanges préférentielle (PTA) pour les États d'Afrique d l’Est et du Sud, signée le 21 novembre 1990 et entrée en vigueur en août 1995. Source : Zone d'échanges préférentielle pour États d'Afrique orientale et australe : Rapport de la seizième Réunion du Conseil des Ministres, 17-19 novembre 1990, Mbabane, Swaziland (PTA/CM/XVI/2)
Statuts de la Société Islamique pour l'Assurance des Investissements et des Crédits à l'Exportation du 19 février 1992, entrés en vigueur le 1er août 1994 |
Exemption Régime Régulier (Réponse non urgente)
Le code douanier de la République de Djibouti dispose ce qui suit : (page 77 SECTION II – IMPORTATIONS EFFECTUEES A DIVERS TITRES – Article 223)
http://www.douanes.dj/images/code-douanes-2011.pdf
Bénéficient de la franchise de droits prévue à l'article 217, entre autres, les marchandises expédiées à titre de dons ou acquises par des organismes à caractère humanitaire ou œuvres de bienfaisance et destinées à être distribuées gratuitement à des nécessiteux, sinistrés handicapés et autres catégories de personnes dignes d'être secourues
Une compilation générale des réglementations, tarifs, publications, contacts peut être obtenue auprès des douanes. www.douanes.dj (site non mis à jour régulièrement)
Le principal conseil aux opérateurs du marché est d’obtenir de la douane une confirmation écrite avant l'expédition via un déclarant/transitaire fiable, surtout lorsqu'il ne s'agit pas de livraisons courantes.
Exigences organisationnelles pour obtenir la franchise des droits
|
Agences des Nations-Unis |
Approbation obtenue auprès du service du protocole de MAECI (ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale) L’ONU et ses agences spécialisées, les hauts-commissariats du patrimoine commun, les ambassades, consulats ou missions diplomatiques sont exonérés des droits puis taxes sur à l'importation d'articles à leurs fins. Il existe cependant des procédures d'exonération qui doivent être respectées par l'agence. Le gouvernement de Djibouti (GoD) établit avec les agences des Nations Unies présentes dans le pays des protocoles d’accord avec des clauses spécifiques relatives aux installations, privilèges et immunités pour les personnels, fret et équipement à importer/exporter. Le PAM a signé 06 octobre 1981 un protocole d’accord avec le GoD via le MAECI. Ce protocole d’accord constitue avec les conventions des Nations Unies ratifiées, le cadre des opérations en matière d'exonération des droits et taxes. https://www.un.org/en/ethics/assets/pdfs/Convention%20of%20Privileges-Immunities%20of%20the%20UN.pdf
|
Organisations Non Gouvernementales (ONG) |
Approbation obtenue auprès du service protocole de MAECI
|
Procédure de demande d'exonération des droits et taxes
|
Généralités (inclure une liste de la documentation nécessaire) |
Important ! Service protocole MAECI :
Douane
|
Processus à suivre pour la mise en œuvre d’une exonération douanière (étape par étape ou organigramme)
|
|
Exigences relatives aux certificats d’exonération des droits et taxes
Exigences relatives aux certificats d'exonération des droits et taxes (par marchandise)
|
||||||
---|---|---|---|---|---|---|
|
Aliments |
NFI (Abris, WASH, Education) |
Médicaments |
Véhicules & pièces détachées |
Personnel & Fournitures de bureau |
Équipement de télécoms |
Facture |
Originale OUI S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem Une autorisation de la présidence de la république pourrait s’avérer nécessaire |
AWB/BL/autres Documents |
Originale OUI S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Donation/ Certificats Non-Commerciaux |
Originale OUI S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Liste de colisage |
Originale OUI S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Autres documents |
Lettre de l'agence et Note verbale signée par le ministère de Affaires étrangères |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Notes additionnelles :
Dans le cas où un protocole d'accord a déjà été signé, une réponse positive est prévisible. Pour les équipements de télécommunications sensibles, une demande supplémentaire adressée à la présidence de la république est normalement nécessaire. |
||||||
|
Dédouanement - http://www.douanes.dj/index.php/en/2-uncategorised/41-application-mobile
La douane Djiboutienne met à la disposition des usagers, douaniers, particuliers ou professionnels, un outil de communication et d'information, pratique : une application mobile que vous pouvez télécharger via le lien ci-dessus.
Cette application mobile offre une large accessibilité sur les procédures de dédouanement, le guide du voyageur, les commissionnaires en douane (transitaires) de Djibouti, mais aussi permet de télécharger et/ou de consulter des documents importants tels que par exemple le code des douanes ou celui des investissements, les contacts téléphoniques utiles et ceux de la Douane et bien plus encore, voir même de consulter le site web de la douane à travers l’application.
Elle propose des éclairages sur les aspects liés à l’activité de l’administration des douanes.
Informations Générales
Informations douanières |
|
Exigences documentaires |
Documents exigibles pour l’importation :
|
Embargos |
La douane interdit l'importation / l'exportation de produits contaminés pouvant être dangereux pour la santé humaine végétale ou animal. La douane exige un certificat de conformité du fret des autorités compétentes faute de quoi la marchandise est détruite/incinérée. |
Articles prohibés |
PROHIBITION (Code des douanes p. 22-23, Art 38, 39) Des formalités particulières sont exigées pour les articles suivants :
Prohibitions à titre relatif
Prohibées à titre absolu
|
Restrictions Générales |
La loi n° 51/AN/09/6ème L portant Code de l’Environnement dispose qu’il est interdit, sans l’accord préalable du Ministère chargé de l’Environnement, l’importation, le transit et l’exportation d’organismes génétiquement modifiés. https://www.journalofficiel.dj/texte-juridique/loi-n51-an-09-6eme-l-portant-code-de-lenvironnement/
Selon la législation en vigueur, l'importation des véhicules dont le volant est à droite est prohibée de même que les sachets plastiques non biodégradables. |
Exigences en matière de documents de dédouanement
Exigences relatives aux documents de dédouanement (par marchandise)
|
||||||
|
Aliments |
NFI (Abris, WASH Education) |
Médicaments |
Véhicules & Pièces détachées |
Personnel et fournitures de bureau |
Equipements de télécoms |
Attestation d'exemption D&T |
1 Original de la demande d’exemption endossée et cachetée par la MAECI |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Facture |
2 Originaux + 1 copie S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
AWB/BL/ Autres documents de transport |
3 Originaux + 1 copie S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Donation/ Certificats Non-Commerciaux |
1 Original + 1 copie S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Listes de colisage
|
2 Originaux + 1 copie S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Certificat Phytosanitaire |
1 Original + 1 copie S’applique aussi bien aux ONGs qu’aux agences UN |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Autres documents |
Lettre de demande d’exonération – 1 original |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Idem |
Notes Additionnelles :
Pour les équipements de télécommunications sensibles, une demande supplémentaire adressée au Président de la République est normalement nécessaire
|
||||||
|
Régime de transit
POUR L'ÉTHIOPIE :
Il existe un protocole d'accord entre Djibouti et l'Éthiopie concernant le transit douanier.
Import
-
L'agence humanitaire reçoit les documents d'expédition du siège ou du fournisseur, endosse le connaissement original et le remet au transitaire avec les documents d'expédition originaux, c'est-à-dire le connaissement et les copies des certificats (d'origine, sanitaire et phytosanitaire), la liste de colisage et la facture commerciale.
-
Le transitaire présente le connaissement original à la compagnie maritime et/ou à l'agent maritime afin de percevoir le bon de livraison.
-
Le transitaire paie les taxes portuaires, prépare la déclaration douanière et la soumet à la douane avec les documents d'expédition (connaissement original, liste de colisage original, facture commerciale original et copie des certificats d'origine, etc.), les factures portuaires (droits portuaires et THC) comme support.
-
La douane de Djibouti vérifie tous les documents et émet la déclaration de mainlevée de la cargaison.
-
Le transitaire récupère la déclaration de douane de Djibouti et prépare le laisser passer des camions pour transférer les conteneurs du port à l'entrepôt de l’agence Humanitaire.
Export/Transit direct
Le dédouanement débute avec les autorités douanières Ethiopiennes qui doivent émettre une déclaration a l’intention de l’agence humanitaire à Djibouti.
Le bureau de la douane Ethiopienne basé au port de Djibouti exige les documents douaniers éthiopiens et les documents d'expédition pour vérification dans le système de l’existence de la « Déclaration de permis de transit et de la lettre de transport » délivrés par la douane Ethiopienne afin que l'autorisation d'expédition et/ou de franchissement de la frontière soit donnée.
L’agence humanitaire remet au transitaire les documents douaniers éthiopiens copie, connaissement original et copie des certificats (origine, santé et phytosanitaire), liste de colisage original et facture commerciale original.
Le transitaire prépare la déclaration en douane en fonction de la destination finale et la soumet à la douane avec les documents d'expédition (copie du connaissement, liste de colisage, facture Commerciale et Certificats d'Origine, etc.), Factures Portuaires (Droits Portuaires et THC) et document douanier éthiopien (Déclaration de permis de transit).
Le transitaire prépare la déclaration en douane en fonction de la destination finale et la soumet à la douane avec les documents d'expédition. Les douanes de Djibouti vérifient tous les documents et délivrent la déclaration de mainlevée de la cargaison.
Le transitaire récupère la déclaration de dédouanement djiboutienne et procède au retrait de marchandise de l’enceinte portuaire et peut traverser sans soucis la frontière djiboutienne.
Le transitaire prépare le dédouanement éthiopien (déclaration imprimée) pour le camion afin de traverser la frontière éthiopienne.
POUR D’AUTRES DESTINATIONS
Puisqu'aucun autre pays n'a de représentation douanière à Djibouti, seules les douanes de Djibouti interviennent pour les autorisations et le dédouanement.