Mali
2.2 Aviation
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Pour plus d'informations sur les coordonnées des agences gouvernementales et des sociétés aéroportuaires, veuillez consulter les liens suivants : 

Au Mali, outre les autorités de régulation que sont l’ANAC et l’ASECNA, l’autorité de supervision des opérations aéroportuaires reste la société ADM (Aéroport Du Mali) 

Créée en 1970 sous forme d’établissement public à caractère industriel et commercial, Aéroports du Mali (ADM) est une entreprise malienne chargée de l’exploitation commerciale, la protection et le développement des installations et équipements ouverts à la circulation aérienne publique. Conformément à la loi N°2016-029 du 7 juillet 2016, « Aéroports du Mali » a pour mission la gestion des aérodromes, l’exploitation et le développement des installations, des ouvrages et services commerciaux des aéroports ouverts à la circulation aérienne publique. 

A ce titre, il est chargé : 

  • De développer les services d’accueil, de renseignements et de facilitation aux passagers et au public ; 

  • De coordonner les activités des organismes et partenaires ; 

  • Du transport aérien ainsi que des services publics sur les plateformes aéroportuaires ; 

  • De gérer, de préserver et de développer durablement les domaines aéroportuaires ; 

  • De développer, de mettre en valeur et d’exploiter les domaines aéroportuaires et les biens, tant mobiliers qu’immobiliers, concédés ; 

  • De coordonner les activités visant la certification des aéroports internationaux ; 

  • De mettre en œuvre les normes et règlements nationaux et internationaux ; 

  • De protéger l’environnement aéroportuaire et de lutter contre les risques animaliers et aviaires. 

http://sgg-mali.ml/JO/2016/mali-jo-2016-28.pdf 

Actuellement, ADM supervise la gestion de 9 aéroports sur le territoire malien dont 6 internationaux (Bamako-Sénou, Kayes Dag Dag, Mopti Ambodédjo, Sikasso Dignagan, Tombouctou et Gao) et 3 nationaux (Nioro, Yélimané et Goundam). 

https://www.maliaeroports.com/histoire-des-aeroports-du-mali/ 

Il existe des aéroports nationaux secondaires et aérodromes qui ne rentrent pas dans le portefeuille de ADM. Ce sont : Tessalit, Goundam, Kidal, Ménaka, Ansongo, Bourem, Niafunké, Douentza, Bandiagara, Markala, Koutiala, Bougouni, Kolokani, Nara, Kita, Kéniéba, Manantali, Bafoulabé 

ASAM 

Depuis 2007, ASAM S.A., société d'économie mixte malienne, fruit d'un Partenariat Public-Privé assure et développe les activités d'assistance au sol et fret aéroportuaires sur les principaux aéroports du Mali (Bamako, Kayes, Mopti, Gao, Tombouctou). 

http://www.asammali.com/ 

Institut africain des métiers de l’aérien (IAMA) 

Organisme de formation agrée par l’Agence nationale de l’Aviation civile du Mali, l’IAMA est une école de formation accréditée par IATA qui offre une gamme complète de formations aéronautiques dans les domaines réglementaires : marchandises dangereuses ; sûreté et sécurité des vols, FH) ; métiers (chargement, trafic, opérations, piste, accueil, enregistrement, fret, billetterie) ; spécialisés (ALTEA DC, Ticketing, entretien matériel de piste, attitude et management commercial). 

L’IAMA a été initié par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et la compagnie aérienne Air France. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_africain_des_m%C3%A9tiers_de_l%27a%C3%A9rien 

Depuis le déclenchement du conflit armé dans le Nord Mali en 2012, les compagnies aériennes commerciales assurant des lignes régulières intérieures ont disparu. Air Mali a cessé ses vols en Mars 2012. Il a fallu attendre 2020 pour voir naitre Sky Mali, une compagnie aérienne privée qui ambitionne de participer au développement du Mali en assurant son désenclavement par des liaisons aériennes domestiques et internationales régulières et sûres.  

https://flyskymali.com/ 

Le Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) est opérationnel au Mali depuis 2013. Face à la détérioration et à l'évolution continues du conflit au Mali au cours de la dernière décennie, UNHAS est resté un service essentiel pour la communauté humanitaire du pays en fournissant des services de transport aérien sûrs, fiables et rentables aux travailleurs humanitaires vers des zones reculées, et garantir l’accès aux populations vulnérables. 

Avec l’évolution du contexte sécuritaire, les besoins ne sont plus uniquement liés à la saisonnalité climatique. Les populations vulnérables y compris celles touchées par les conflits et l’insécurité ont besoin d’un soutien continu tout au long de l’année. Cependant, l'accès reste l'un des plus grands défis pour les partenaires humanitaires au Mali, en particulier pour la chaîne d'approvisionnement et la fourniture de services vitaux et d'assistance aux communautés touchées par le conflit ou déplacées dans le centre et le nord du pays. 

En 2023, UNHAS Mali a vu sa demande augmenter de manière agressive, dépassant à la fois 2021 et 2022 (Voir rapport d’activités 2022 en attache). La demande pour les services UNHAS devrait dépasser à 1 900 passagers par mois à partir de janvier 2024. L'insécurité et l'inaccessibilité des routes ont été les principaux moteurs de la tendance à la hausse de la demande en 2023.  

La demande croissante pour les services UNHAS avait déjà conduit à l'acquisition d'un avion supplémentaire en avril 2020, portant la flotte à trois avions. Actuellement, l'UNHAS dispose de deux avions Beechcraft de 19 places et d'un avion STOL de 19 places (Dornier 228). Au-delà de ses 3 avions, UNHAS exploite depuis mai 2020 la flotte d’ECHO Flight composée d’un avion supplémentaire, grâce auquel la communauté humanitaire peut atteindre les localités supplémentaires de Douentza, Goundam et Niafounké. 

Contraintes du transport aérien 

Les transports intérieurs souffrent de la faiblesse des revenus des populations qui ne permet pas d’envisager à moyen terme un fort développement. Il convient donc d’investir avec prudence dans de nouvelles infrastructures et services en vérifiant bien que le marché et les revenus potentiels correspondants en permettent l’équilibre financier. 

https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Publications/AfDB_-_Mali_-_Note_sur_le_secteur_des_transports.pdf 

For more information on government agency and airport company contact information, please see the following links: 4.1 Government Contact List and 4.5 Airport Companies Contact List.

Procédures pour les aéronefs immatriculés à l'étranger 

Selon la loi n° 2011-014/ DU 19 MAI 2011 portant code de l’aviation civile, Un aéronef immatriculé à l’étranger ne peut être inscrit sur le registre du Mali qu’après justification de la radiation de son inscription sur le registre étranger 

Seuls peuvent être immatriculés au Mali : 

  • Les aéronefs civils appartenant à une personne physique ou morale de nationalité malienne ou ayant la nationalité d’un Etat membre de l’UEMOA et/ou de la CEDEAO ; 

  • Les aéronefs civils appartenant à une personne physique ou morale ayant la nationalité d’un Etat tiers et domiciliée au Mali ou dont les aéronefs ont leur port d’attache habituel au Mali. 

Des dérogations peuvent être accordées par le Ministre chargé de l’aviation civile sous réserve du respect de la réglementation communautaire et nationale en matière de concurrence dans des conditions fixées par décret pris en Conseil des Ministres. 

https://sgg-mali.ml/codes/mali-code-2011-aviation-civile.pdf 

 

L’arrêté interministériel N°2019-0338/MTMDAC-MIE-SG du 22 Février 2019 fixe les conditions d’exploitation au Mali d’aéronefs par un exploitant étranger pour le transport aérien public non régulier, le travail aérien et les vols privés. 

https://sgg-mali.ml/JO/2019/mali-jo-2019-09.pdf 

Il dispose que L’exploitation d’aéronefs sur le territoire malien par un exploitant étranger pour le transport aérien public non régulier de passagers, de fret et de courrier, le travail aérien et les vols privés, requiert l’obtention d’une autorisation délivrée par le ministre chargé de l’Aviation Civile. 

La délivrance de l’autorisation est soumise au paiement d’une redevance aéronautique (art 2) 

Pour l’obtention de l’autorisation, le postulant doit soumettre au Ministre chargé de l’Aviation Civile par écrit, par fax ou par mail, un formulaire dûment renseigné accompagné des documents suivants (art 3) : 

  1. Certificat d’immatriculation de l’aéronef ; 

  1. Certificat de navigabilité de l’aéronef ; 

  1. Licence de station radio de l’aéronef ; 

  1. Polices d’assurances de l’aéronef ; 

  1. Permis d’Exploitation Aérienne (PEA/AOC) et de ses Spécifications ; 

  1. Licences et certificat médical des membres d’équipage de conduite ; 

  1. Déclaration en douane s’il y a lieu ; 

  1. Tout autre document jugé nécessaire par l’autorité 

 

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) notifie au postulant par écrit, les références précises de l’autorisation (art 3) 

L’entrée et la sortie de tout aéronef immatriculé à l’étranger sur le territoire malien doit se faire sur un aéroport ouvert à la circulation aérienne internationale (art 8). 

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