Aperçu 

Le Mali ne produit pas de pétrole et la prospection ne semble pas avoir établi d'indices favorables à la recherche et à l'exploitation pétrolière. Les produits pétroliers représentent toutefois environ 23 pour cent des importations du pays. 

Pour mettre le pays à l’abri des risques de pénurie de produits pétroliers, les projets de texte ont été adoptés qui créent, sous forme d’établissement public à caractère industriel et commercial, l’Office Malien des Produits Pétroliers (OMAP) en remplacement de l’Office national des produits pétroliers (ONAP), en vue d’assurer la sécurité et la continuité de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. 

Le subventionnement public des produits pétroliers via l’OMAP met à rude épreuve les finances publiques. Le FMI travaille avec le gouvernement pour réformer les subventions pétrolières. Les grandes sociétés Shell et Total assument la responsabilité principale de l'importation et de la distribution du gaz, mais les distributeurs locaux sont également actifs. 

Approvisionnement du pays en produits pétroliers et les sources d’approvisionnement 

L’approvisionnement du Mali en produits pétroliers liquides est assuré par des opérateurs pétroliers agréés. L’autorisation d’importer est donnée par le Ministre chargé du Commerce après appréciation d’une Commission consultative d’agrément créée auprès de lui, composée des représentants des Directions impliquées dans la mise en œuvre de la politique des hydrocarbures et un représentant de chaque groupement d’importateurs de produits pétroliers. 

 Les importateurs pétroliers agréés sont organisés en Groupement Malien des Professionnels du Pétrole (GMPP) et en Groupement Professionnel des Pétroliers (GPP).   

 Quant aux opérateurs gaziers, ils sont regroupés au sein du GIE – Groupement des Professionnels du Gaz Domestique (GPGD). 

 Pour l’année 2022, le tableau présenté ci-dessous permet de connaître les sources d’approvisionnement du Mali et les produits importés. 

 Unité : Tonne Métrique 

Source : OMAP – BIVAC 

Dépôts de produits liquides 

 Le Mali compte actuellement cinq (5) dépôts de produits pétroliers en service d’une capacité totale de 53 853 m3 répartis comme suit : 

3. Dépôt Star Oïl, TSF Bamako : 17 083 m3 ; 

4. Dépôt Sanké (SGDS), Droi : 14 600 m3 ; 

5. Dépôt/ONAP, Bamako-Senou : 10 000 m3 ; 

6. Dépôt ex-Petrostock, Kayes (Indisponible) :   7 200 m3 ; 

7. Dépôt HRS, Aéroport Bamako-Senou :   4 970 m3. 

Prix du carburant 

La structure de prix des carburants est établie mensuellement par axe d’importation dans le cadre du mécanisme de taxation des produits pétroliers. Ce mécanisme est basé sur la répercussion des variations des cours internationaux des produits pétroliers sur les prix à la pompe, dans une bande de prix à trois pour cent (3%). 

Cela signifie que d’un mois à l’autre, toute variation des prix fournisseurs inférieure ou égale à 3 % est intégralement répercutée sur les prix de détail (prix à la pompe). 

La structure de prix des carburants est soumise à l’examen de la Commission de Suivi du Mécanisme de Taxation des Produits pétroliers qui se réunit tous les mois, pour proposer les nouveaux prix à afficher et les droits et taxes. Cette Commission regroupe les représentants de l’Administration, des Opérateurs et des Consommateurs. Elle se réunit au plus tard le 10 du mois. 

Les arrêtés portant détermination de la valeur en douane et fixation des taux de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers sont à chaque fois signés.  

Variations Saisonnière  

Transport du carburant 

Le moyen de transport de carburant est le camion-citerne et par la route à partir des axes Dakar route, Abidjan, Bobo-Dioulasso, Yamoussoukro, Lomé, Cotonou, Zinder, Tema, Bolgatanga, Banjul, Nouakchott et Conakry. 

Normes, Qualité et Testing 

Liste des importateurs agréés en 2022 

Le transport routier est le principal moyen de transport de personne et de marchandise au Mali. Il souffre cependant d’un réseau routier peu développé, composé essentiellement de routes non goudronnées, et de la vétusté du parc automobile. 

Dans le cadre de l’organisation des professionnels des chargeurs et transporteurs routiers, conformément aux recommandations de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC), deux Établissements Publics à caractère Professionnel ont été créés. Il s’agit respectivement du Conseil Malien des Chargeurs (CMC) et du Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR). Des étrangers peuvent très bien être membre de ces établissements publics à condition d’obtenir un agrément en bonne et due forme auprès du ministère du transport: 

Pour plus d'informations sur les contacts télécoms, veuillez consulter le lien suivant : 4.11 Additional Services Contact List. 

Législation de travail : Le code malien du travail prévoit quatre types de contrat : le Contrat d’apprentissage, le Contrat de travail à Durée Déterminée (CDD), le Contrat de travail à Durée Indéterminée et enfin le contrat d’engagement à l’essai. Le contrat à durée déterminée de plus de trois mois doit être déposé par l’employeur à l’inspection du travail du ressort avant tout commencement d’exécution du contrat et n’est renouvelable que deux fois. Après deux renouvellements, l’employeur doit délivrer au salarié un contrat à durée indéterminée. Il y a aussi les contrats de prestation qui ne sont pas considérés comme contrat de travail. 

Rôle des syndicats : En cas de conflit avec l'employeur, les syndicats aident à défendre les intérêts collectifs des salariés auprès de la direction et peuvent engager toutes sortes d'actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...). Ils peuvent revendiquer. 

Disponibilité de la main d’œuvre : certaines analyses indiquent, en effet, que l’inadéquation des formations assurées par l’école aux besoins des entreprises est l’une des causes principales de la difficulté. En plus, le manque de compétences et de niveau reste aussi une des causes. Le manque des moyens des entreprises (marché compétitif) et une mauvaise stratégie de recrutement pour les entreprises constituent aussi un problème. 

https://amrtp.ml/download/rapport-dactivite-2021/?wpdmdl=4802&refresh=653676c2a3e0e1698068162 

Le secteur des télécommunications au Mali est régi par des textes  

Le secteur des télécommunications au Mali est régi par des textes législatifs et réglementaires nationaux, des directives sous régionales et  des orientations et autres dispositions internationales.  

Les textes nationaux majeurs sont :  

• Loi n°2017-016/ portant réglementation du secteur postal ;  

• Loi-n2016-012 relative aux transactions, échanges et services électroniques  

• L’Ordonnance n°2011-023/P-RM du 28 septembre 2011 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication ; 

• Loi n°2017-015/ portant modification et ratification de l’Ordonnance n°2016-014/P-RM du 31 mars 2016 relative à la régulation du secteur des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des Postes.  

Ces différentes lois sont soutenues par des textes d’application.  

Les Autorités institutionnelles et/ou nationales : 

• Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication (MENC) ; 

• Direction Nationale de l’Economie Numérique (DNEN) ; 

• Autorité malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP) ; 

• Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) ; 

• Haute Autorité de Communication (HAC) ; 

• Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC) ; 

• Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel (AGEFAU) ; 

• Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD) ; 

• Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC). 

Les principaux opérateurs de télécommunications sont : 

• MOOV AFRICA (Malitel) ; 

• Orange Mali SA ; 

• TELECEL ; 

De nombreux opérateurs Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) et Prestataires de Services à Valeur Ajoutée (PSVA), et  neuf (9) faîtières d’associations de consommateurs sont répertoriées. 

Les opérateurs de téléphonie mettent à la disposition de leurs clients des cartes SIM sur présentation d’une pièce d’identité (carte d’identité nationale, ou passeport). Différents forfaits de données sont proposés pour faciliter l’accès à internet. 

Nonobstant les conséquences négatives de la pandémie de la COVID 19, de la crise sociopolitique et de l’embargo, l’économie malienne renoue avec la croissance avec un PIB de 3,1% en 2021 contre -1,2% en 2020. 

Cette croissance n’est pas observée au niveau du secteur des télécommunications/TIC dont les infrastructures ont fait l’objet de vandalisme dans plusieurs contrées du Nord et du Centre du pays.  

Ainsi le parc téléphonique, qui était de 25 597 236 abonnés en 2020, a chuté à 24 635 956 abonnés en 2021 soit une baisse de 3,75%. Cette contre-performance est due à l’activité mobile dont le taux de pénétration a baissé à 116% contre 126% en 2020. 

La baisse du parc téléphonique n’est pas restée sans conséquence sur le parc Internet qui connaît la même tendance avec un taux de régression de 7,30%. En effet, le parc Internet, qui était de 9 615 936 abonnés en 2020, est ramené à 8 914 087 abonnés. Cependant une dynamique de pénétration est observée au niveau des connexions FTTH (Fiber to the home), Box 3G/4G et ADSL d’où une explosion de la consommation data qui a entraîné une augmentation de la bande passante Internet internationale de 5,48 Gbps en 2015 à 157,54 Gbps en 2021.  

Pour améliorer la connectivité Internet du Mali, l’Etat, à travers L’AMRTP, est dans la voie de renforcer la bande passante ainsi que les infrastructures haut débit. 

Les souscriptions pour les comptes du mobile money en 2021 se sont accrues avec un taux de croissance de 18,49% pour un taux de pénétration de 49%. En plus des plateformes des opérateurs télécommunications, Orange Money et Moov Money/Malitel, l’arrivée, de nouveaux acteurs comme Sama Money, Wave, et Wizall Money, a créé une rude concurrence sur ce marché. 

Les comptes déclarés en 2021 s’élèvent à 10 393 022 clients contre 8 771 221 clients en 2020. Cependant le chiffre d’affaires des transactions mobiles (retraits, transferts et paiements) n’a pas connu une grande évolution. Il est passé de 74,863 milliards en 2020 à 74,306 milliards en 2021. 

Pour plus d'informations sur les contacts télécoms, veuillez consulter le lien suivant : 4.11 Additional Services Contact List. 

Régulation des Télécommunications  

Les télécommunications tout comme les services postaux sont régulés au Mali par l’AMRTM (Agence de Régulation des télécommunications et des postes du Mali). C’est elle qui veille sur les intérêts nationaux en matière de télécommunications/TIC et postale ; Elle veiller au respect du principe d’égalité de traitement des opérateurs du secteur des télécommunications, des TIC et postal, et des exigences essentielles 

Systèmes de télécommunications humanitaires existants 

Fournisseurs de Service Internet (FSI) 

Opérateurs de réseau mobile (ORM) 

En 2021, le Mali était la 111e économie mondiale en termes de PIB (USD courants), la 99e en termes d'exportations totales, la 144e en termes d'importations totales, la 164e économie en termes de PIB par habitant (USD courants) et la 125e économie la plus complexe selon l'indice de complexité économique (ECI). 

Les principaux produits d’exportation du Mali sont : l'or (9,03 milliards de dollars), le coton brut (93,1 millions de dollars), les autres graines huileuses (54,7 millions de dollars), le bois brut (25,9 millions de dollars) et le pétrole raffiné (23,2 millions de dollars), exportant principalement vers les Émirats arabes unis (7,33 millions de dollars). B), la Suisse (1,36 milliard de dollars), l'Australie (332 millions de dollars), la Chine (115 millions de dollars) et la Turquie (49,1 millions de dollars). 

Les principales importations du Mali sont : le pétrole raffiné (664 millions de dollars), le matériel de diffusion (238 millions de dollars), le coton tissé pur léger (235 millions de dollars), les médicaments emballés (190 millions de dollars) et le ciment (157 millions de dollars), importés principalement du Sénégal (1,05 milliard de dollars). ), la Chine (595 millions de dollars), la France (460 millions de dollars), l’Inde (218 millions de dollars) et les Émirats arabes unis (217 millions de dollars). 

https://oec.world/en/profile/country/mli 

Overview 

Les autres services utiles et nécessaires pour toute agence humanitaire désirant intervenir au Mali incluent entre autres : l’hébergement, l’eau et l’électricité, les services financiers, les services de déclarants en douanes et transitaires, les services de manutention et construction, les fournisseurs d’équipements de production d’énergie, les services postaux, les services d’édition et d’impression, la fourniture, la location et la maintenance des véhicules. 

 
Pour plus d'informations sur les coordonnées des fournisseurs de produits alimentaires, veuillez consulter le lien suivant : 4.10 Supplier Contact List. 

Hébergement 

Fort d’environ 400 établissements seulement dans la capitale Bamako, le secteur hôtelier malien cherche un second souffle pour juguler les effets de la crise sécuritaire dans le pays. Ci-dessous quelques hôtels approuvés par UNDSS. 

Électricité et Énergie 

Le Mali est confronté à un défi critique en matière d’accès à l’énergie. Le taux national d'accès à l'électricité était de 50% en 2019 (contre 36,11% en 2015). Le problème est particulièrement aigu en milieu rural avec un taux d'accès de 21,12% en 2019 (contre 15,75% en 2015). La production d'électricité est limitée, obligeant Énergie du Mali (EDM, la compagnie d'électricité) à recourir à des délestages fréquents. Les difficultés d’EDM (Électricité du Mali) proviennent de l’écart entre le prix moyen (96 FCFA du KWh) et le coût de production de l’électricité (130 FCFA le kWh) en 2019. Cela a conduit EDM à accumuler une dette colossale de 100 milliards de FCFA, survivant à peine grâce aux subventions de l’État. Les autorités ont élaboré un plan de relance qui est mis en œuvre avec l'appui des partenaires techniques et financiers et qui inclut le projet de réforme du sous-secteur de l'électricité dont le résultat attendu serait la séparation des activités d’EDM en deux entités : une « société d’actifs » et une « société d’exploitation ». L'approvisionnement électrique est sous-tendu par le mixte énergétique composé de centrales thermiques à 77% et d'énergies renouvelables à 23%, et réparti comme suit :  

• Centrales thermiques des unités existantes, importations d'énergie principalement de Côte d'Ivoire qui sera étendu au Pool énergétique ouest-africain ; 

• Centrales électriques basées sur des ressources renouvelables (hydrauliques et solaires), et la mise en œuvre de projets régionaux et sous-régionaux d'énergies renouvelables.  

https://africa-energy-portal.org/aep/country/mali 

Sur le plan institutionnel, le Mali dispose de structures étatiques qui œuvrent pour la régulation, la production, le transport et la distribution de l’énergie. Il s’agit de : 

• La Commission de Régulation de l’électricité et de l’eau (CREE) créée le 15 Mars 2000 et chargé de la régulation du secteur de l’Electricité et du service public de I ‘eau potable dans les centres urbains ; 

https://primature.ml/ 

• Électricité Du Mali (EDM), créée par l'État Malien le 14 octobre 1960 et active dans la production, le transport et la distribution de l’énergie ; 

https://www.edmsa.ml/ 

• Agence nationale de Développement des biocarburants (ANADEB), établissement public à caractère Administratif (EPA) en charge de la promotion des biocarburants/bioénergies sur toute l’étendue du territoire national. 

https://anadeb-ml.org/ 

• Agence Malienne pour le Développement de l’énergie Domestique et de l’Electrification Rurale Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER), outil d’aide gouvernementale pour améliorer l’accès des populations rurales défavorisées à des services énergétiques de base 

https://www.facebook.com/AmaderMali/ 

• Agence National des Energies Renouvelables (ANAER) en lieu et place du CNESOLER (Centre National de l’Energie Solaire et des Energies Renouvelables) 

https://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Project-and-Operations/ER%20Mali%20resume%20exec%20final.pdf 

En 2020, la capacité de production électrique était de 1024,92 MW, dont 835 MW pour l’ensemble de EDM-SA 

https://www.undp.org/sites/g/files/zskgke326/files/2023-05/DREI%20Mali%20-%20Points%20Cle%CC%81s%20%28Mars%202023%29.pdf 

Services Financiers 

Le secteur financier a été longtemps en crise au Mali. Le pays dispose cependant de 17 institutions bancaires (dont 14 banques et 3 compagnies financières) et 126 institutions de microfinance (IMF). 

Depuis mai 1999, les IMF (Institutions de microfinance) du Mali se sont regroupées au sein de l’Association Professionnelle des Institutions de la microfinance du Mali (APIM/MALI) ayant pour vision de « Promouvoir un secteur développé et professionnel de la microfinance ». 

http://apim-mali.org/spip.php?rubrique26 

Aperçu des sociétés de Mobile Money au Mali 

Certaines de ces sociétés sont régulées par la BCEAO. Il s’agit de : ORANGE FINANCES MOBILES MALI et ORANGE MONEY. 

D’autres opèrent en partenariat avec les banques conventionnelles. Ce sont :  

• BAM et WIZALL – WIZALL 

• BDM et SOTELMA-MALITEL - MOOV MONEY 

• BSIC MALI et ZELIA GLOD SOLUTIONS 

Parmi les autres acteurs figurent des sociétés FinTech comme SAMA Money, en partenariat avec UBA et BNDA. 

Aperçu des sociétés de transfert de fonds au Mali 

L’opérateur principal ici reste Western Union 

Parmi les autres acteurs figurent Money Gram, Money Express, Ria Money Transfer qui ne nécessitent pas de licence de la BCEAO mais opèrent en partenariat avec des banques. 

Banque Atlantique 

Banque Nationale de Développement Agricole 

*Bureau équipé d’un GAB 

Bank of Africa 

Banque Malienne de Solidarité 

Banque de Développement du Mali 

Union Bank of Africa 

ECOBANK Mali 

RESEAU DE MICRO-INSTITUTIONS DE CROISSANCE DE REVENUS 

BAOBAB MALI 

Déclarants et transitaires